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Avoir un enfant présente plusieurs avantages pour la retraite. C’est, d’entrée de jeu, l’assurance de bénéficier d’un certain nombre de trimestres supplémentaires - assimilés, pas cotisés -, ce qui facilite l’accès au taux plein. En outre, selon le nombre de sœurs et de frères éventuels que l’on connaît à cette nouvelle tête blonde, sa naissance peut aussi engendrer une majoration de pension. Récapitulatif des éléments à garder en tête.
Retraite : comment cela se passe-t-il en cas de maternité ?
Les congés maternité accordés aux femmes enceintes - qui peuvent aussi l’être en cas d’adoption - ne permettent pas de cotiser pour la retraite. Cependant, note le site de l’assurance retraite, cela ne signifie pas que les périodes associées ne sont pas validées. Dans le cadre d’une naissance avant 2014, le trimestre civil de l’accouchement est validé automatiquement. Si l’enfant est né à compter de 2014, il faut attendre 90 jours d’indemnités au titre de la maternité pour valider un trimestre.
En outre, les parents au foyer peuvent cotiser - du moins, leur caisse d’allocation familiale (CAF) peut le faire pour eux - au titre de l’assurance vieillesse des parents au foyer (AVPF).
Retraite : quelle majoration de durée d’assurance pour un enfant ?
Au total, il est possible de bénéficier de 8 trimestres supplémentaires par enfant. 4 d’entre eux correspondent à la maternité ou à l’adoption et 4 autres à l’éducation à proprement parler. Pour obtenir les quatre derniers, il faut donc avoir résidé avec l’enfant concerné quatre ans durant, au moins et ne pas avoir été privé de l’autorité parentale. Enfin, avoir eu au moins trois enfants gonfle de 10% le montant de la retraite de façon automatique. C’est vrai aussi si vous avez participé à l’éducation des descendants de votre conjoint pendant au moins 9 ans, avant leur 16ème anniversaire.
Tout ceci, explique Notre-Temps, s’applique aussi bien aux hommes qu’aux femmes. Les hommes sont donc éligibles comme leurs (éventuelles) partenaires.