De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Des précisions s’imposent. Alors que Michel Rocard, l’ancien Premier ministre de François Mitterrand a préconisé dimanche dans les colonnes du Journal du Dimanche (JDD) de reporter l’âge de la retraire à 65 ans et de réduire la durée hebdomadaire de travail à 32 heures, la porte-parole du gouvernement a réaffirmé lundi ce que prévoit le réellement le gouvernement. Au micro de BFM TV / RMC, Najat Vallaud-Belkacem a en effet assuré que la réforme des retraites prévue prochainement ne contenait ni baisse des pensions, ni hausse des cotisations, ni augmentation de la durée de cotisation dans le cadre de la prochaine réforme des retraites. "N’est à l’ordre du jour ni le fait de travailler plus longtemps, ni le fait de réduire les pensions, ni le fait d’augmenter les cotisations", a-t-elle en effet indiqué avant de poursuivre : "Il y a d’autres solutions aujourd’hui qui existent. Regardez par exemple les propositions que fait la CFDT". Et d’ajouter : "Je ne dis pas qu’on va forcément s’inscrire exactement dans ce scenario-mais, il y a des systèmes par exemple de retrait à la carte, ou par points".
La nécessité d’engager cette réforme
Dans ses nouvelles prévisions, le Conseil d’orientation des retraites a confirmé la nécessité d’engager une réforme du régime des retraites dans le courant de l’année. L’objectif étant de rééquilibre le budget de la France et empêcher le déficit du pays de dépasser les 20 milliards d’euros en 2017. Une rencontre sociale est d’ailleurs prévue dès l’été prochain. Le financement de la protection sociale au sens large devrait être l’un de principaux sujets abordés.
Lors de son mandat, Nicolas Sarkozy avant engagé une réforme des retraites. En 2010, il avait promis que le relèvement de deux ans de l’âge légal de départ en retraite (soit 62 ans) suffirait à rééquilibrer les comptes de la France.