De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Avez-vous assez pour pouvoir prétendre au taux plein ? La question se pose pour l’ensemble des Françaises et des Français qui préparent aujourd’hui leur cessation d’activité. Si ces derniers n’entendent pas souffrir d’une (potentiellement importante) décote sur le montant de leur pension, ils doivent en effet s’assurer d’avoir cotisé assez. D’autant plus que la minoration de leurs revenus futurs sera définitive ; ainsi qu’a déjà pu l’expliquer Planet. Autre détail à ne pas perdre de vue : le nombre de trimestres exigé varie parfois considérablement d’une génération à l’autre. Pour être sûr de ne pas être pris au dépourvu, il faut donc aussi garder ces sommes en tête.
“Le nombre de trimestres requis varie selon votre année de naissance et si vous êtes fonctionnaire, selon que vous êtes de catégorie sédentaire ou active”, rappelle en effet le site du service public.
Départ à la retraite à taux plein : combien faut-il avoir cotisé ?
En 2022, les travailleuses et les travailleurs qui entendent partir à la retraite sont - pour l’essentiel - nés en 1960. S’ils comptent liquider leurs droits et bénéficier d’une pension pleine, il leur font donc justifier de 167 trimestres cotisés ; ce qui représente 41 ans et 9 mois de travail au total. S’ils attendent jusqu’à leurs 67 ans avant de partir, ils bénéficieront cependant du taux plein automatique… Lequel ne rime pas nécessairement avec retraite pleine.
Et pour cause ! Le taux plein automatique garantit 50% du salaire moyen perçu au cours des 25 meilleures années de travail. Ce n’est pas encore une pension optimale, puisqu’elle est mécaniquement plafonnée. Si toutefois vous souhaitez quelques astuces pour récupérer les trimestres manquants, consultez notre diaporama en conclusion de cet article.