
Un mois après les obsèques du petit garçon, les enquêteurs de la "cellule Émile" sont retournés au Haut-Vernet ce jeudi 13 mars. Ils sont répartis avec un imposant objet, après avoir fouillé la petite...
Le conseil d'orientation des retraites (le COR) est formel. Le niveau de vie relatif des retraités va progressivement se rétrécir, et ce, jusqu'à l'horizon... 2070. La raison est simple, à terme : les pensions pourraient augmenter moins rapidement que les revenus d'activité.
Actuellement, selon un tableau de BFMTV, reprenant les données du COR, le niveau de vie relatif des retraités comparé à l'ensemble de la population est quasiment identique. Ce niveau relatif est alors de 100 %, mais plus pour longtemps. De façon progressive, l'écart de niveau de vie va se creuser, pour atteindre 83 % pour les retraités en 2070. En conséquence : le taux de remplacement (qui correspond à l'écart de revenu entre votre retraite et votre dernier bulletin de salaire en tant qu'employé) pourrait diminuer, confirme Capital. Cela signifie alors qu'un retraité percevra proportionnellement moins d'argent après son changement de statut (de salarié à retraité).
Néanmoins, une nuance se doit d'être précisé. La pension nette moyenne des retraités devrait progresser de "0,2 à 0,3% par an entre 2025 et 2045". Comme indiqué précédemment, c'est l'écart avec les salariés actifs qui va se creuser, puisque les pensions sont revalorisées en fonction de l'inflation (et non des salaires).
Face à un tel constat, quelles sont les solutions sur la table ? De nouvelles cotisations permettraient-elles d'améliorer le niveau de vie des retraités ? Le sujet est complexe. Auprès de BFMTV, Eric Dor, docteur en sciences économiques, évoque un problème "avant tout démographique" et espère une "relance de la natalité". L'augmentation des cotisations ferait "augmenter encore le coût du travail" rendant "la France encore moins compétitive". En attendant, les retraités vont devoir davantage épargner pour espérer vivre convenablement sur le long terme.