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L’âge de la retraite approche mais vous craignez le malus qui pèse sur toutes celles et ceux qui partent sans avoir atteint le taux plein ? Il existe une solution : le rachat de trimestre. Il s’agit d’une alternative pensée pour gonfler sa “durée d’assurance pour la retraite”, accessible “sous condition”, rappelle le site du service public. De quoi se prémunir, dans certains cas, d’une minoration autrement inévitable ? Certainement. Il n’est pas pas possible, cependant, de racheter plus de 12 trimestres, tout type de rachat confondu.
Une telle opération peut cependant s’avérer des plus coûteuses souligne Capital. Et pour cause ! En moyenne, le prix d’un trimestre varie entre 3000 et 6000 euros pièces, selon le niveau des revenus professionnels de l’acquéreur et l’option qu’il ou elle aura choisie. Pour un total de 12 trimestre, cela représente entre 36 et 72 000 euros.
Naturellement, s’il est possible d’étaler le paiement de telles charges, celles-ci se font plus supportables. Mais ce n’est pas toujours le cas, particulièrement quand la cessation d’activité approche : il faut avoir tout payé avant de pouvoir liquider ses droits à la retraite…
Pourtant, souligne le magazine spécialisé en économie, il existe une astuce : les Françaises et les Français qui envisagent de partir à la retraite peuvent négocier avec leur employeur un rachat de trimestre au frais de leur société. Cette solution s’avère particulièrement rentable quand le dit employeur envisage déjà de pousser son salarié dehors, ce qu’il ne peut pas faire sous peine de s’exposer à des attaques pour licenciement abusif.
Faire racheter ses trimestres par son employeur : quand la combine est-elle pertinente ?
L’idée est d’autant plus intéressante qu’elle peut aussi s’avérer au bénéfice d’un employeur : celui-ci n’étant pas en mesure de se séparer d’un travailleur simplement parce qu’il a atteint l’âge légal de départ à la retraite, il peut envisager une rupture conventionnelle… Qui souvent lui coûtera plus cher qu’un rachat de trimestre. Cela lui coûtera aussi moins cher que de garder le dit travailleur jusqu’au terme de la période légale.
Une opération d’autant plus intéressante qu’elle est neutre fiscalement : il est en effet possible de déduire le rachat, ou les sommes avancées par l’employeur, de l’impôt.