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De plus en plus de retraités découvrent des erreurs de calcul sur leur pension de retraite. C’est ce qui est notamment arrivé à Jean-Luc Fournier, un habitant du Loiret, parti à la retraite au mois de juillet dernier, qui a pris sa retraite anticipée sur les recommandations de la Carsat (caisses d'assurance retraite et de la santé au travail). Toutefois, au moment de toucher sa pension de retraite, il n’a pu obtenir que la moitié de celle-ci suite à une erreur de calcul. Nous faisons le point pour vous sur cette situation.
Retraites : une nouvelle erreur de calcul
Il y a environ trois mois, Jean-Luc Fournier, un habitant du Loiret, a eu la mauvaise surprise d’apprendre qu’il n’allait toucher que la moitié de sa pension de retraite. Une nouvelle difficile à accepter pour ce retraité de 61 ans, qui doit faire face à une erreur de calcul suite à un conseil erroné de la Carsat. En effet, alors qu’il avait pris sa retraite anticipée, il s’est finalement avéré qu’il lui manquait 12 journées de travail pour pouvoir bénéficier d’une pension complète. Selon nos confrères de La République du Centre, Jean-Luc Fournier avait, en effet, reçu en mars 2023 des informations de la Carsat lui indiquant qu’il avait réunion cinq trimestres “avant fin 1982” et que sa durée d’assurance de cotisation plafonnait à 168 trimestres.
Retraites : des informations erronées
Alors que Jean-Luc Fournier s’est appuyé sur les informations fournies par la Carsat, il s’est finalement aperçu qu’il ne possédait pas encore la possibilité de partir en retraite anticipée grâce à une carrière longue durée. Si la Carsat lui avait précisé qu’il pouvait partir au 1er juillet 2023, le retraité a terminé sa carrière le 3 juillet 2023 tandis que le service des retraites de l’Etat (SRE) lui a précisé qu’il lui manquait 12 journées pour atteindre les 168 trimestres requis. Il lui a alors été notifié qu’il devrait attendre jusqu’au 23 avril 2025 pour toucher sa pension complète. Interrogé à ce propos, le retraité n’envisage pas de reprendre son activité et réclame une réparation de cette erreur, qui ne lui incombe pas, d’autant qu’il cotisait auprès de deux caisses de retraite différentes. La SRE a toutefois fait savoir qu’elle accéderait à sa demande “avec effet rétroactif au 1er juillet”.