De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
De plus en plus de Français se lancent dans l’indépendance, l’auto-entreprenariat et la création de start-up dans l’Hexagone. À ce jour, leur nombre est estimé à environ 10 000 et il ne cesse de croître depuis plusieurs années. Pourtant, on connaît mal leurs conséquences sur la retraite et la manière dont elles impactent les droits des retraités. Si sa définition correspond à celle d’une “société qui démarre”, son développement peut parfois être riche en rebondissements. Voici ce qui change pour votre retraite si vous créez votre start-up.
Retraite : qu’est-ce qu’une start-up ?
De manière globale, la start-up est fréquemment créée par plusieurs personnes différentes. Elle résulte ainsi d’une volonté de collaboration. Deux statuts sont d’ordinaire à l’ordre du jour : la Société à responsabilité limitée (SARL) et la Société par actions simplifiée (SAS). Dans le premier cas, le capital social est divisé en parts sociales alors que, dans le second, l’entrée et la sortie des associés est libre. La nomination d’un commissaire aux comptes est ainsi facultative. Le format de la SAS est souvent favorisé pour une start-up puisqu’il s’agit de la forme juridique qui répond le plus aisément au mouvement d’une start-up.
Retraite : quel est l’impact d’une start-up ?
D’après la forme sélectionnée, le statut de l’entrepreneur pourra être celui de travailleur non-salarié (TNS) ou d’assimilé salarié. Dans le cas du TNS, une rémunération devra être versée alors qu’un assimilé salarié recevra un salaire. Pour valider un trimestre, il vous faudra obtenir l’équivalent de 150 fois le Smic horaire dans l’année. En tant qu’indépendant, le TNS aura des cotisations moindres, mais sa pension de retraite sera plus faible au moment de son départ. L’assimilé salarié pourra, pour sa part, cotiser au régime général de la retraite géré par l’Assurance retraite et aux régimes de retraite complémentaire tels que l’Agirc-Arrco.