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Vous rêvez d’une pension complète, protégée de tout malus ? Dans ce cas, il est impératif de continuer à cotiser au moins jusqu’à l’obtention du taux plein… et potentiellement après encore. De nombreux organismes de retraite complémentaire fonctionnent en effet sur le principe de l’âge-pivot, un dispositif longuement discuté pendant les débats sur la réforme des retraites qu’il convenait théoriquement de mener. A l’époque, comme a pu l’expliquer Planet, c’était à Jean-Paul Delevoye de mener les conversations ; en tant que Haut-Commissaire à la réforme des retraites.
En pratique, rappelle France Inter, l’âge-pivot est un mécanisme visant à repousser l’âge de départ effectif à la retraite. L’âge légal reste le même, mais pour percevoir une pension complète il faut repousser sa cessation d’activité d’un an, jusqu’à 63 ans au moins. C’est ainsi que fonctionne l’Agirc-Arrco, par exemple. Dans le cas contraire, une décote de 10% est appliquée temporairement à la pension du retraité trop pressé. Si, en revanche, il décide de partir avant le taux plein, il devra composer avec une retraite amputée définitivement. Récapitulatif dans le diaporama en fin de cet article des trimestres nécessaires pour y prétendre adressé à celles et ceux qui souhaiteraient liquider leurs droits en 2022.
Départ à la retraite : quelle différence entre le taux plein automatique et la pension complète ?
En pratique, les assurés qui attendent suffisamment longtemps peuvent bénéficier du taux plein automatique. Cependant, ce dispositif ne permet pas de toucher l’intégralité de la pension à laquelle il serait théoriquement possible de prétendre, sous réserve de pouvoir afficher le nombre de trimestres de cotisation requis. Comme l’a déjà expliqué Planet, le taux plein automatique ne permet d’obtenir "que" 50% de ce montant. A bon entendeur.