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Chantal et Jacky, septuagénaires, sont en couple depuis 1984. Séparée depuis trois ans du père de ses enfants, Chantal était toujours mariée à son premier mari, selon le témoignage recueilli par Le Parisien. Au décès de ce dernier, en 2008, la retraitée fait une demande de pension de réversion. Sa requête est refusée, les ressources du couple dépassant le seuil de 28 088,32 euros.
Un an plus tard, les plafonds changent dans le cadre de la réforme Sarkozy. Une pension de réversion lui est alors versée, à raison de plus de 370 euros par mois. Le couple a même bénéficié d’une pension rétroactive, pour les sommes non perçues entre janvier et août 2009.
Une pension mal calculée... Pendant quatorze ans
Tout bascule en juillet 2022, quand les pensions de retraite du régime général ont toutes été revalorisées de 4%. Sur son bulletin de pension, Chantal ne trouve aucune trace de cette hausse et contacte donc sa caisse de retraite, qui lui assure que tout devrait être réglé prochainement… Seulement voilà : à la place, le couple reçoit un mail le 17 janvier 2023. Ce courriel leur annonce que la pension de réversion de Chantal a été mal calculée il y a quatorze ans.
Contactée par le quotidien francilien, la Carsat Nord-Est explique : “Elle n’est en aucun cas responsable de la situation. Lors du calcul de la pension de réversion par nos services il y a quatorze ans, les ressources de son concubin n’avaient pas été prises en compte”. Résultat : les revenus du couple chutent de 3600 euros par an, du jour au lendemain.
La Carsat réclame 18 000 euros de trop-perçu au couple
Le cauchemar ne s’arrête pas là. Dans son courrier, la caisse de retraite réclame également 18 000 euros de trop-perçu. “Et puis il y a cette histoire de trop-perçu : 18 000 euros, ma compagne ne les a pas ! (...) J’ai téléphoné à la Carsat et on m’a dit : Il y a encore eu une erreur, ce n’est pas 18 000 euros mais 6 000 euros. Je leur ai répondu en plaisantant : ‘Rappelez-nous la semaine prochaine et on ne vous devra plus rien’”, confie Jacky dans les colonnes du Parisien.
Lors de son entretien avec le quotidien, la Carsat annonce finalement : “Nous allons revenir vers elle avec la plus grande attention, e t elle n’aura pas à rembourser cette somme”.