Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Didier Léon assure qu’il ne pensait pas être face à un policier. Ce retraité de 65 ans, qui venait d’être grand-père et se rendait à la maternité, a eu une altercation violente avec un policier en civil qui lui reprochait d’avoir commis une infraction. Le 7 février dernier, Didier Léon s’apprête à rendre visite à sa fille qui vient d’accoucher, quand un motard en civil s’arrête à sa hauteur. « Police. Garez-vous. On va s’expliquer » lui lance le policier. Mais le retraité redémarre, persuadé dans un premier temps que l’homme, selon lui « très agressif », n’est pas un vrai policier.Six jours d'ITTLe motard, rejoint par d’autres agents, le rattrape, se penche à l’intérieur du véhicule, coupe le contact et prend les clés de la voiture. Didier Léon explique à l’AFP et à BFM TV qu’il s’est alors senti « violemment agressé » et avait cherché à s’enfermer. C’est alors que le policier se met à le frapper. La scène a été filmée par un riverain, témoin de l’arrestation, et sur la vidéo on voit en effet le policier lui asséner une dizaine de coups, ce qui vaudra à la victime, selon un document consulté par l’AFP, six jours d’ITT (interruption temporaire de travail).« Vous n’avez pas le droit de le tabasser comme ça ! »Didier Léon reconnait avoir saisi le policier par le coup et tenté de lui maintenir la tête à l’intérieur du véhicule. Ce dernier l’a ensuite sorti de son véhicule et plaqué au sol. On voit alors le retraité appeler au secours et demander aux passants d’appeler la police. Le brassard du motard est à terre. Didier Léon affirme que c’est à ce moment qu’il a réellement compris être face à des policiers. « Vous n’avez pas le droit de le tabasser comme ça ! » lance alors un témoin. Une « réponse manifestement disproportionnée »Didier Léon a porté plainte le 13 février dernier, vidéo de la scène à l’appui. Son avocat parle d’une « pluie de coups » et d’une « réponse manifestement disproportionnée au désarroi d’un concitoyen », ajoutant que « la qualité de policier, cela doit s’exprimer clairement ». L’incident a également fait l’objet d’une enquête préliminaire menée par la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne.