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Il vient de fêter ses deux ans ! Le nouveau plan d’épargne retraite (PER), qui remplace divers produits du secteur, tel que le Perp (plan d’épargne retraite populaire) ou le Madelin. Lancé en 2019 après le vote de la loi PACTE, alors vivement défendue par le ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, il a été pensé pour pousser les Françaises et les Français à investir dans l’économie : l’argent placé vient en effet financer les entreprises de l’Hexagone. Dès lors, il a fallu leur donner des gages… ce qui fait de ce produit l’un des plus intéressant du marché.
Ceci étant, alerte Capital, cela ne veut pas dire qu’il est parfait. Le plan d’épargne retraite souffre en effet de nombreux défauts, parmi lesquels son caractère (potentiellement) très onéreux. En 2022, il incombe donc à tous les épargnants de faire attention aux frais qu’il engendre, au risque sinon de voir le manque à gagner se creuser ! L’accumulation de ces derniers peut même “peser sur les rendements”, ainsi que l’expliquait la présidence du Comité consultatif du secteur financier (CCSF), dans un rapport de juillet 2021 cité par nos confrères. Ce que n’a d’ailleurs pas manqué de remarquer Bruno Le Maire.
PER : de quels frais parle-t-on, au juste ?
Plusieurs frais ont été identifiés par les professionnels du secteur. Trois se démarquent tout particulièrement, observe le mensuel spécialisé en économie. Il s’agit des frais suivant :
- Les frais sur versement initial, qui s’élèvent en moyenne à 3,18% des sommes versées ;
- Les frais perçus par les sociétés chargées de la gestion des unités de compte, qui varient de 1,90% à 1,10% selon le type de placement choisi ;
- Les frais liés à la gestion du plan, qui coûtent 0,87% de l’argent placé pour les fonds euros en moyenne et 0,85% pour les unités de compte
Reste à savoir : peut-on encore, en 2022, réduire ces postes de dépenses potentiellement dangereux pour son taux de rendement ?
PER : pourrez-vous réduire vos frais en 2022 ?
En pratique, rappelle le site spécialisé Retraite.com, d’autres frais existent. Il faut aussi prendre en compte les charges prélevées à l’adhésion, celles qui le sont à chaque versements ou en cas d’arbitrage, mais aussi les frais de transferts ou variables ! En somme, le PER peut parfois ressembler à un panier percé. Pour autant, il rapporte plus que le tonneau des Danaïdes, soyez sans crainte.
Cela ne signifie nécessairement qu’il sera possible de réduire vos frais. Du moins… Pas à coup sûr ! Toutes celles et tous ceux ayant déjà souscrit leur PER sont bloqués par un contrat. Les autres, cependant, peuvent tenter de négocier et de chercher après le meilleur assureur. Sur le site précédemment évoqué, il est possible de trouver un récapitulatif des principales options du marché en 2022. Soyez vigilants !
PER : quels sont ses avantages ?
Produit d’épargne puissant dès lors qu’il s’agit de préparer sa cessation d’activité, le PER a attiré plusieurs millions d’assurés en deux ans, informe Capital. L’essentiel de ces épargnants, poursuivent nos confrères, travaillent aujourd’hui à la constitution d’un patrimoine leur offrant la possibilité de bénéficier de revenus complémentaires passée la liquidation de leurs droits.
Afin de se montrer efficace, le PER jouit d’une fiscalité intéressante : les sommes placées sont défiscalisées à l’entrée (mais refiscalisées à la sortie !) et il permet la sortie intégrale en capital. Le déblocage anticipé est également possible pour toute acquisition de résidence principale…