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Nicolas Sarkozy, teint bronzé et barbe de trois jours, était l'orateur d'une conférence privée jeudi 11 octobre, fermée à la presse, organisée sur trois jours par la banque d'investissement brésilienne BTG Pactual, au Waldorf Astoria, luxueux hôtel de Manhattan. Il a parlé pendant environ 50 minutes devant quelque 400 banquiers à l'heure du déjeuner.
L'ancien président est intervenu sur la crise européenne mais a aussi évoqué ses aspirations personnelles et professionnelles, cinq mois après avoir quitté l'Elysée. "Je veux maintenant une nouvelle vie, mais pas seulement pour faire des conférences (...) ce que j'aime ce n'est pas la politique, c'est faire, faire dans la politique ou ailleurs", a déclaré l'ancien président durant son intervention dont Le Lab publie le verbatim.
S'exprimant en anglais au début de son discours - le premier depuis son départ de l'Elysée -, Nicolas Sarkozy, 57 ans, s'est ainsi présenté : "Jeune peut-être, retraité sûrement. Je n'ai pas travaillé depuis cinq mois, je n'ai jamais eu des vacances aussi longues de ma vie, et le pire c'est que je suis heureux de cette situation", a-t-il ajouté.
120 000 euros la conférence
Ce genre d'intervention est en général très bien payé. Dans le "circuit" des conférences internationales privées, certains anciens présidents ou chefs de gouvernement sont rémunérés des dizaines de milliers de dollars par intervention, voire plus. L'un des mieux payés, l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, gagnerait jusqu'à 250.000 livres (environ 300.000 euros) par prise de parole. Selon "French Morning", le cachet de Nicolas Sarkozy pour cette conférence avoisinerait les 120.000 dollars.