De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Alors que s’ouvre le 53e Congrès de la CGT à Clermont-Ferrand, Philippe Martinez tire sa révérence, ce lundi 27 mars, en tant que secrétaire général de la CGT. Après huit années passées à la tête de l’un des plus importants syndicats du pays, cette figure emblématique de la lutte sociale va laisser sa place, sans toutefois partir immédiatement à la retraite. C’est, en effet, un retour aux sources qui attend Philippe Martinez avec quelques mois de travail supplémentaires.
CGT : Philippe Martinez, bientôt à la retraite ?
Comme il l’a confié au Monde la semaine passée, Philippe Martinez va continuer à travailler et reprendre la direction de Renault, notamment celle du Technocentre de Guyancourt dans les Yvelines pour “six à neuf mois”. À l’âge de 61 ans, il explique qu’il lui “manque des trimestres pour avoir droit au taux plein” et que “comme les autres salariés [...], malgré [un] âge légal [fixé à] 62 ans, l’âge moyen de départ est de 63 ans”. L’ancien secrétaire généraln’a néanmoins pas précisé la teneur de ses activités en se contentant d’affirmer ironiquement, auprès de nos confrères de BFMTV, que son employeur d’origine était “ravi”.
CGT : une succession convoitée
Il faut rappeler que Philippe Martinez a réalisé toute sa carrière chez Renault. Après des débuts comme technicien métallurgiste à Boulogne-Billancourt en 1982, il s’est engagé au sein de la CGT dès 1984. C’est en 2008 qu’il prend la tête de la fédération des métallurgistes à la CGT avant de devenir secrétaire général du syndicat en 2015. Il prévoit d’ores et déjà de s’engager dans des associationsaprès l’acquisition de ses derniers trimestres et continuer son investissement auprès de la CGT. D’ici là, sa succession s’annonce très disputée avec les candidatures de Marie Buisson et Céline Verzeletti.