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Il avait placé son premier quinquennat sous le signe des réductions de l’impôt. Emmanuel Macron, qui sollicite de nouveau la confiance des Françaises et des Français, n’entend pas particulièrement porter la rupture en la matière, au contraire ! Sitôt annoncée sa candidature, le président sortant a développé quelques-unes de ses propositions fiscales ; quitte à provoquer l’inquiétude de certains organismes dont le bon fonctionnement - ou, à tout le moins, le bon financement - dépend des impôts qu’il entend de nouveau faire passer à la trappe.
Après la taxe d’habitation - que le chef de l’Etat s’était engagé à supprimer, un chantier engagé dans le courant de sa première mandature -, Emmanuel Macron a finalement décidé de s’attaquer à la contribution à l’audiovisuel public (ancienne redevance TV). "Ce n’est pas parce qu’on supprime un impôt qu’on s’attaque à l’audiovisuel public", a ensuite tâché de rassurer Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement alors interrogé par France Inter, comme l’explique Dossier Familial sur son site.
Impôts : les autres réductions que prévoit Emmanuel Macron
En janvier 2022, Emmanuel Macron s’exprimait déjà au sujet de la fiscalité. Il parlait alors d’héritage dans les colonnes du Parisien. Interrogé par les lecteurs du quotidien francilien, il avait alors expliqué être favorable à une réforme des droits de successions, pour permettre aux Françaises et aux Français de transmettre davantage sans avoir à payer. L’impôt, a donc rappelé le président, "c’est ce qui permet de financer tous les services publics". Et lui de préciser, ensuite : "Je pense qu’il y a un sujet sur ce que j'appellerais la ‘transmission populaire’, c’est-à-dire lorsqu’on n’est pas sur des montants exorbitants. Je ne fais pas partie de ceux qui pensent qu’il faut augmenter les droits de succession à tout-va, au contraire. Nous sommes une nation de paysans dans notre psychologie collective, ce qui est une force". Avant de conclure : "Je pense qu’il y a des choses à améliorer. Il faut plutôt accompagner les gens pour les aider à transmettre les patrimoines modestes".
Impôts : les incroyables réductions prévues par Marine Le Pen
La candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen, n’est pas en reste en matière de fiscalité. Elle souhaite également la fin de la contribution à l’audiovisuel public, puisqu’elle entend tout simplement privatiser l’intégralité de la télévision française. Mais la député d’extrême droite ne s’arrête pas là ! Elle s’est également dit pour la fin de l’IFI, un impôt revenant à taxer "l’enracinement" à ses yeux, qu’il faudrait remplacer par un "impôt sur la fortune financière, pour taxer la spéculation". Sans oublier, bien sûr l’instauration d’une "part fiscale complète", la suppression des "impôts sur l’héritage direct pour les familles modestes et les classes moyennes" ou l’allègement des frais de donations.
Elle souhaite aussi, rappelle le quotidien Les Echos sur son site, séduire les patrons de PME qu’elle estime avoir été oubliés par le président de la République après un quinquennat bien plus concentré sur les grands groupes.
Plus étonnant encore, elle propose une exonération totale d’impôt sur le revenu pour "tous les jeunes actifs jusqu’à trente ans". Une façon, pour elle, de les encourager à rester en France et fonder leur famille sur le sol hexagonal.
Impôts : que prévoit Valérie Pécresse ?
D’autres candidats, peut-être moins à droite, envisagent aussi d’importantes baisses d’impôts. Valérie Pécresse, qui aime ces derniers temps à se présenter comme la candidate de la feuille de paie, envisage de nombreuses réformes fiscales en faveur des entreprises mais aussi une baisse de 8 milliards d’euros pour l’essentiel des contribuables. Il s’agit d’un élément essentiel pour parvenir à financer l’augmentation de 10% des salaires nets que la "dame de faire" s’est engagée à réaliser en cas d’élection et cela passerait notamment par des "allègements de charges".
Ceci étant dit, les baisses d’impôts ne sont pas le seul apanage de la droite ! Fabien Roussel, candidat communiste à l’élection présidentielle, a ainsi promis une "baisse des impôts indirects", que comprennent notamment la TVA ou la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques. Nathalie Arthaud, de la Lutte Ouvrière, milite elle aussi pour la fin de la TVA.