De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Rachida Dati n’a toujours pas digéré la défaite de la droite à la dernière élection présidentielle. Un "échec cuisant" que son camp "paie cher" aujourd’hui et dont elle impute la responsabilité à François Fillon.
Interrogée par BFM TV à l’occasion d’un document spécial consacré à l’affaire dite Fillon, l’ancienne garde des Sceaux n’a pas mâché ses mots. "Nous sommes les dégâts collatéraux de l’opacité et du mensonge de M. Fillon", a en effet affirmé Rachida Dati. "Rappelez-vous : ‘qui aurait pu imaginer le général de Gaulle mis en examen’", a-t-elle ensuite lancé en reprenant les mots prononcés par François Fillon pendant la campagne. Et alors que le bruit court encore que l’ancien Premier ministre aurait été victime d’un complot, la maire LR du 7e arrondissement de Paris, a écarté cette option en insistant sur le fait que : "les affaires qui sont sorties ne concernaient personne d’autre que lui. Au contraire, on aurait dû le pousser un peu plus à partir. Personne ne l’a poussé dans le vide, il s’est poussé lui-même". Et Rachida Dati d’insister : "On en devait pas perdre. (…) Normalement, en 2017, franchement, sans faire campagne, la droite devait arriver au pouvoir".
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Loin de ne s’en prendre qu’à François Fillon, l’ex-garde des Sceaux a également évoqué le nouveau patron des Républicains. "Je pense que Laurent Wauquiez est sur une ligne de crêt aujourd’hui, a-t-elle jugé. Il peut-être le sauveur de la droite, mais il peut être aussi celui qui peut faire exploser définitivement la droite".