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La justice s’intéresserait de près à plusieurs opérations bancaires du groupe Les Républicains au sein du Sénat entre 2012 et mi-2015, a dévoiléMédiapart dimanche matin. D’après le site d’investigation, les juges René Cros et Emmanuelle Legrand, en charge de l'affaire se basent sur un rapport issu du service Tracfin, la cellule anti-blanchiment de Bercy. Tous les deux avaient déjà soupçonné de petites associations UMP "d’abus de confiance" et de "détournements de fonds publics".
Grâce à ce rapport, les magistrats auraient découverts "un chapelet de virements ou de chèques signés au profit de sénateurs en personne, alors même que les élus perçoivent déjà plusieurs enveloppes officielles de la part du Sénat", écrit Médiapart. Lesdites enveloppes servent d’indemnités, de frais de mandats et de rémunérations pour les assistants, le tout se chiffrant alors à plus de 20 000 euros.
Jean-Claude Gaudin concerné
Jean-Claude Gaudin, le sénateur-maire de Marseille serait le premier destinataire de ces intrigants virements. L’élu aurait en effet touché environ 130.000 euros en l'espace de trois ans.
Hubert Falco, sénateur-maire de Toulon et l’ancien sénateur André Dulait auraient, eux aussi, perçu des versements du parti pendant cette période-là. L’ancien sénateur a d’ailleurs expliqué à Médiapart que ces sommes provenaient "d’activités politiques" ou "d’activités de soutiens à des associations locales" mais qu’il n’avait, lui, pas "pris d’argent de poche".
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