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Si vous en doutiez, le combat a bien commencé entre les deux. Celui dont Nicolas Sarkozy estime qu’il n’aura "pas le courage" de l’affronter pour 2017, paraît bel et bien déterminé.
Le "sexa en forme" comme il se qualifie, préfère prévenir l’ex-président qu’en cas d’esquive de la primaire, la réplique sera violente. En effet, Alain Juppé a promis dans les colonnes de Sud-Ouest un "conflit dur" à Nicolas Sarkozy si ce dernier ne respectait pas ce principe.
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Pour Alain Juppé: "la raison d’être de ces primaires, c’est de les ouvrir à nos partenaires du centre pour qu’il n’y ait qu’un seul candidat à la présidentielle de 2017". Le co-président de l’UMP, "candidat quoi qu’il arrive" pour représenter le parti en 2017, estime que le principe d’une primaire ouverte ne doit pas se réduire à un plébiscite : "Nicolas Sarkozy ne pourra pas faire les primaires tout seul, ça ne marchera pas. Si le but est de faire voter les 175.000 militants de l’UMP, ce n’est pas la peine, ils l’auront fait en décembre prochain" (pour la présidence du parti) explique-t-il au quotidien.
"Sarkozy m’a garanti qu’il ne lâcherait pas les primaires"
Invitée ce matin sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin, Nathalie Kosciusko-Morizet a réagi aux propos d’Alain Juppé et a ainsi tenté de calmer le jeu. "Nicolas Sarkozy m'a garanti qu'il ne lâcherait pas les primaires" a-t-elle indiqué précisant qu’il s’agissait de l’une de ses conditions au soutien du retour de l’ex-chef de l’Etat.
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Si le maire de Bordeaux s’inquiète de la possibilité d’une annulation des primaires, c’est parce que nombreux sont les soutiens de Nicolas Sarkozy à souhaiter qu’il s’impose naturellement, en leader incontestable et incontesté.
En outre, il est de notoriété publique que Nicolas Sarkozy n’est pas favorable à cette compétition ouverte à l’ensemble des Français. En effet, ce dernier a suggéré au JDD que la refonte du parti d’opposition pourrait lui permettre d’esquiver la tenue d’une primaire : "si je réussis cette nouvelle formation, ils (Juppé et Fillon) ne pourront plus me rattraper".
Et pour cause, si une élection organisée pour les militants du parti d'opposition pourrait jouer en la faveur de Nicolas Sarkozy, un scrutin "élargi" au centre et à l'ensemble des Français pourrait être favorable au maire de Bordeaux.