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En 2007, Ségolène Royal perdait l’élection présidentielle face à Nicolas Sarkozy et entamait une longue traversée du désert. Dans le même temps, le père de ses quatre enfants mettait officiellement un terme à leur relation de plus de vingt ans en s’affichant publiquement avec Valérie Trierweiler. Cinq ans plus tard, la socialiste enchaînait avec une nouvelle défaite électorale en perdant les législatives dans la première circonscription de Charente-Maritime. A cela s’ajoutait l’humiliation de Valérie Trierweiler. Celle qui partageait alors la vie de François Hollande avait appelé à voter pour le rival de Ségolène Royal, Olivier Falorni. En parallèle, la journaliste de Paris Match prenait également soin de la maintenir à distance du chef de l’Etat et de son entourage.
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Une situation difficile à vivre pour celle qui se rêvait à l’Elysée en 2007 et qui a finalement pris fin il y a deux ans. En avril 2014, et alors qu’il venait de se séparer de Valérie Trierweiler, François Hollande a intégré Ségolène Royal au gouvernement. Un poste qui a permis à la mère de ses enfants de s’imposer au sein de l’équipe de Manuel Valls. Le bruit court qu’elle a même outrepassé ses missions au point qu’au Palais certains la surnomment la "vice-présidente". Dans les petits papiers du chef de l’Etat et désormais numéro 3 du gouvernement, la socialiste a toutes les cartes en mains pour donner une leçon à ceux qui la croyait finie politiquement, et narguer Valérie Trierweiler.
"Le PS et elle, c’est une histoire de haine et rancœur"
Mais elle ne compte pas s’arrêter là. Le travail accompli depuis deux ans ne serait que la première étape de sa grande revanche. Ségolène Royal aurait en tête d’entretenir le doute quant à ses intentions pour 2017. Alors qu’une rumeur selon laquelle elle aurait l’intention de se présenter circule depuis quelques jours, elle ne fait rien pour y mettre un terme. Au contraire, elle semble même l’entretenir à coup de déclarations ambiguës et d’évènements mystérieux.
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"Elle savoure d’être une alternative crédible, y compris aux yeux de ceux qui ont tant fait pour la déstabiliser en 2007"', a d’ailleurs confié l’une de ses proches à France Info, assurant également qu’elle n’avait cependant pas l’intention d’aller jusqu’au bout. "Le PS et elle, c’est une histoire de haine et rancœur, a de son côté expliqué un ténor du PS à L’Opinion. Son moteur, c’est la revanche. Elle a commencé le quinquennat étrillée aux législatives et finit ‘vice-présidente’ avec sa relation si particulière avec François Hollande. Bien sûr qu’elle y pense, elle y a toujours pensé". Et le journal d’analyser : "Son épaisseur politique est incontestable, elle a pris de la surface ; après, s’il y a un espace à occuper, elle jouera des coudes".
En vidéo - Le petit lapsus de Ségolène Royal qui se prend pour François Hollande