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L’affaire a provoqué un vaste tollé mardi. La direction de Volkswagen a en effet reconnu que 11 millions de ses véhicules dans le monde étaient équipés d’un logiciel de trucage aux tests antipollution récemment découvert aux Etats-Unis. Des révélations qui ont provoqué un véritable scandale. Les Etats-Unis ont d’ores et déjà ouvert une enquête pénale en plus de celle menée par l’Agence fédérale de l’environnement (EPA). Une mesure qui pourrait contraindre le constructeur allemand à payer une amende de 18 millions de dollars. En Europe, plusieurs pays ont également annoncé l’ouverture d’une enquête. C’est le cas l’Allemagne, l’Italie et la France.
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Une "enquête approfondie" lancée en FranceUne "enquête approfondie" a été lancée, a annoncé Ségolène Royal dès mardi soir. Suite à cette vaste tricherie, le gouvernement souhaite "s’assurer que de tels agissements n’ont pas eu cours en France", aussi, il demande aux constructeurs française de bien vouloir procéder à des vérifications, a ajouté la ministre de l’Ecologie. "J'ai saisi l'Agence fédérale américaine de protection de l'environnement pour obtenir tous les éléments d'information pertinents, permettant d'apprécier la nature de la fraude et les moyens mis en oeuvre pour la détecter", a-t-elle également précisé.
Concrètement, Ségolène Royal a demandé à l’Union technique de l’automobile, du motocycle et du cycle (UTAC), l’organisme qui réalise le essaie d’homologation, de se rapprocher de l’EPA pour obtenir des précisions sur le mécanisme de tricherie et être ensuite capable de le détecter sur les véhicules en circuit dans l’Hexagone.
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