De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Retour en force ? Après un semblant – à tout le moins – de traversée du désert, Manuel Valls tente de retrouver son ancrage en France et dans la vie politique de la nation. Cela ne passera pas nécessairement par l’organisation et la tenue de campagnes électorales, à quelques mois seulement du prochain scrutin présidentiel. L’ancien Premier ministre a opté pour une autre façon de peser dans le débat public. Il a, de fait, décidé de prêter sa voix à BFMTV. Depuis le mercredi 1er septembre 2020, l’ex-socialiste est chroniqueur pour la chaîne d’information en continu. Un mariage qui peut sembler étrange, mais que Cyril Hanouna et son équipe ont expliqué sur le plateau de TPMP, rapporte Voici.
"BFM voulait absolument un ancien politique de premier plan en plateau donc ils ont demandé à tous les anciens ministres. Et il a accepté”, a fait savoir Guillaume Genton, chroniqueur - lui aussi ! - chez C8. Il est également producteur et est passé par Europe 1, informe Gala, qui ne manque pas de rappeler qu’il a été initialement repéré par Jean-Marc Morandini. Bien entendu, l’ancien bras-droit de François Hollande ne défend pas sa ligne politique pour le plaisir : il le fait moyennant paiement.
Manuel Valls chroniqueur pour BFMTV : combien va-t-il toucher ?
Tout travail méritant salaire, l’ancien hôte de Matignon sera bel et bien payé pour chacune des émissions dans lesquelles il sera amené à intervenir. La rémunération, poursuit Guillaume Genton, est respectable : il devrait en effet toucher 300 euros environ par plateau. De quoi le mettre à l’abri du besoin ? Sans doute, d’autant plus qu’il partage désormais la vie de Susana Gallardo, riche héritière barcelonaise. Ce n’en est pas moins une chute considérable par rapport à son ancienne indemnité de Premier ministre… Il percevait à l’époque près de 15 000 euros brut mensuels, indique Sud-Ouest.