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"Une armée de militants" pour "le parti le plus moderne de France". C’est objectif que Nicolas Sarkozy a fixé pour l’UMP. Lors d’une réunion avec les cadres du parti à Paris ce samedi 13 décembre, le président de l’UMP a déclaré vouloir 500 000 adhérents pour 2017 contre les 200 000 à jour de cotisation actuels.
L’UMP devra être comme "le métro à 18 heures"
"Plus nous serons nombreux, plus nos adhérents seront représentatifs de la France dans son ensemble" a-t-il déclaré. Il a également précisé son souhait en comparant le parti au métro à 18 heures", avec "des ouvriers, des professeurs, des ingénieurs, des agriculteurs...".
Pour ce faire, le président du parti tend une carotte. Il a demandé au secrétaire général de l'UMP, Laurent Wauquiez, de "fixer des contrats d'objectifs à chaque fédération" et "ceux qui les rempliront auront une part plus grande des cotisations". Les bons élèves seront aussi personnellement remerciés par Nicolas Sarkozy qui recevra tous les mois les cinq adhérents qui auront amené le plus de militants.
Une réponse à Rachida Dati et Nadine Morano
Nicolas Sarkozy a, au passage, fait référence à Rachida Dati et Nadine Morano, qui ne font pas partie de sa garde rapprochée. "Il n'était pas question de m'entourer de mes seuls fidèles. Quelques grincements ne comptent pas à mes yeux" a-t-il déclaré en réponse au mécontentement de ces dernières, avant de conclure que "même l'amitié longue avec moi n'est pas une garantie de garder ses responsabilités".
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Fini les querelles d'ego
Nicolas Sarkozy a également souligné l'importance d'avoir un parti uni. "La première chose la plus urgente est d'apaiser notre famille politique" a-t-il affirmé, déclarant vouloir "en finir avec les querelles d'ego". "Chacun a sa liberté de parole, il n'y a pas de délit d'opinion à l'UMP, mais j'exigerai qu'ils (les responsables du parti) soient loyaux, solidaires et qu'ils privilégient le collectif".
Selon les participants à la réunion dont les propos ont été rapportés par Le point, Laurent Wauquiez et Nathalie Kosciusko-Morizet, dont les bisbilles ont fait le tour de la presse, ont assuré être pour le "rassemblement".
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"Jamais aucun accord avec le FN"
Le chef de l'UMP a également exclu toute forme d'alliance avec le FN. "Je n'accepterai jamais aucun accord avec le FN, ni local, ni régional, ni national. Ceux qui se laisseraient aller à de tels accords, ils devront quitter le parti ou on les en fera partir" a-t-il affirmé ajoutant que "la Shoah n'est pas un détail et la torture n'est jamais justifiable. On ne combat pas le terrorisme avec les méthodes des terroristes".
Pour Nicolas Sarkozy "l'UMP n'a qu'une seule ligne politique : Occuper tout l'espace entre le PS et le FN".
Vers des primaires ouvertes pour 2017
L'ancien président de la République a également abordé la question de la présidentielle de 2017 pour laquelle il souhaite des primaires ouvertes et affirme la "nécessité d'une candidature commune de la droite et du centre".
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