Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Après le refus du Sénat, vendredi dernier, de la nouvelle carte des régions proposée le 2 juin par L'Elysée, les députés de la commission des Lois de l'Assemblée ont adoptémercredi un nouveau redécoupage. Seule nouveauté, le Limousin sera associée à l’Aquitaine.
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La bataille législative ne fait que commencer
La commission des Lois, laquelle valide les textes présentés aux députés et aux sénateurs, a par ailleurs refusé l’ensemble des amendements prévoyant d’autres modifications de la carte. Ainsi la Picardie ne sera pas rattachée au Nord-Pas-de-Calais tout comme la Champagne-Ardenne à la Lorraine ou encore le Poitou-Charentes à l'Aquitaine, et le Pays de la Loire à la Bretagne. Cependant, ces amendements pourront être à nouveau déposés lors du débat de la loi dans l’Hémicycle.
La bataille législative ne fait donc que commencer, à plus forte raison que le texte fera également la navette avec un Sénat d’ores et déjà opposé à la carte actuelle. C’est en effet une alliance UMP, communistes et radicaux de gauche qui a retoqué le texte vendredi dernier. Cette réforme territoriale est d’autant plus un défi politique pour le gouvernement que l’ensemble des élus régionaux souhaitent à tout prix garder leur siège. Au sein de la commission des Lois, "la discussion a en effet ressemblé à un véritable tour de France, chaque député intervenant davantage comme un élu local défendant son territoire plutôt que comme législateur", a ainsi rapporté Le Monde.
La première carte proposée par l'Elysée le 2 juin dernier a fait coulé beaucoup d'encre :