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Le président de la haute chambre a été élu une nouvelle fois à la tête du Sénat pour 3 ans, duquel il est président depuis presque dix années. Si le nombre de voix en sa faveur a diminué comparé à sa réélection précédente (231 voix en 2020), il a tout de même réuni une grande majorité des voix : 218 sur 348.
Un homme de droite très discret
Avant d’obtenir le soutien presque incontesté des Républicains, rien ne prédestinait Gérard Larcher à s’engager en politique. Du côté de sa vie privée, on parle d’un homme passionné pour la chasse et la pêche. Amoureux des animaux, il est même devenu vétérinaire de l’équipe de France de sports équestres pendant près de 6 ans, entre 1974 et 1979. Il rentre au palais du Luxembourg en 1986, au côté de Jacques Chirac, et participe même à la fondation de l’UMP et du LR, selon Ouest France. Il devient maire de Rambouillet dans les Yvelines en 1983, puis intègre le gouvernement de Jacques Chirac en tant que ministre délégué du Travail entre 2004 et 2007. Sa place du côté de la droite est actée.
Gérard Larcher dispose d’une force que de nombreux politiques lui envie : encouragé dans un premier temps par la droite, il reçoit également le soutien du centre, incarnant ainsi une certaine stabilité, favorable à ses nombreuses réélections. Mais son rôle au sein du Sénat semble s’être renforcé depuis quelques années, depuis que le gouvernement a perdu sa majorité à l'Assemblée. En effet, Gérard Larcher pourrait exercer une place très importante parmi les propositions de lois présentées prochainement.
Fraîchement réélu, Larcher ne semble pas vouloir se reposer sur ses lauriers pour autant, et souhaite d’ores et déjà "mieux et moins légiférer, en renforçant la présence des parlementaires dans les territoires, quitte à diminuer le temps passé en séance."