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La maire du VIIème arrondissement entretient des relations exécrables avec Nathalie Kosciusko-Morizet depuis la campagne des élections municipales à Paris.

Invitée ce samedi à l’émission Salut les terriens sur Canal +, Rachida Dati en a profité pour régler ses comptes avec la présidente du groupe UMP au Conseil de Paris. En cause, des tracts au contenu raciste rédigés par des proches de Nathalie Kosciusko-Morizet, rapporte Le Figaro.

Les tracts de la discorde

La maire du VIIème arrondissement de Paris a fait savoir qu’elle ne payait pas ses cotisations au groupe UMP, d’un montant de 100 euros par mois, depuis la campagne des municipales de 2014. Elle a expliqué que des gens de son camp ont fait "une campagne épouvantable" contre elle. "Ma fille je l'ai changée deux fois d'école parce que je me suis retrouvée avec des affiches collées sur son école en disant des propos que je n'ose pas prononcer ici et elle-même se demandant pourquoi il y avait des affiches la concernant", a raconté l’ancienne ministre de la Justice.

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Avant d’ajouter : "Et moi je me suis retrouvée avec des affiches ‘sale arabe'-enfin je vous la fait courte-par des gens de mon camp". "Nathalie Kosciusko-Morizet est venue me parler en me disant qu'elle n'avait pas approuvé ce type de méthodes", a précisé Rachida Dati. "Sauf que c'étaient les mêmes équipes", a-t-elle poursuivi.

Rachida Dati s'entend mieux avec Anne Hidalgo

Si l’ancienne garde des Sceaux a attaqué sa collègue au sein de l’UMP, elle a, en revanche, fait part de son admiration pour la maire de Paris, Anne Hidalgo, dont elle juge le parcours "intéressant". Elle a ensuite confié qu’elle avait "plus d’affinités personnelles" avec Anne Hidalgo qu’avec NKM. "On a des divergences sur beaucoup de sujets mais on arrive à se parler, on a des conversations de femmes et de femmes politiques et aussi sur des sujets de fond. On n'est pas sur des agressions", a-t-elle révélé concernant la maire socialiste de Paris.

Elle prend d'ailleurs sa défense : "Je n'ai pas aimé les attaques, quand on l'avait traitée de femme de ménage, de fille de concierge, d'Espagnole, je n'ai pas aimé ça". Attaquant ainsi sa famille politique qu’elle accuse de "racisme social". L’ancienne ministre de la Justice aurait également créé des liens avec d’autres membres de l’équipe de campagne d’Anne Hidalgo, allant même jusqu’à échanger des SMS assassins sur son propre parti.

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