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Rachida Dati, femme politique et ancienne garde des Sceaux, a été interrogée dans Le Figaro sur les affaires Nicolas Hulot et Gérald Darmanin. Le premier, ministre de la Transition écologique a été au cœur d’une plainte pour viol déposée en 2008 par Pascale Mitterrand pour des faits présumés remontant à 1997, ainsi que l'a dévoilé le magazine l'Ebdo. La plainte a été classée sans suite pour prescription. Le second, ministre de l’Action et des Comptes publics est sous le coup d’une enquête préliminaire dans laquelle il est accusé de viol.
Si Nicolas Hulot a dénoncé des "rumeurs ignominieuses", pour l’ancienne ministre de la Justice le terme ne s’applique pas vraiment : "De ce que je lis, il ne s'agit pas de rumeurs. Il y a deux affaires (Hulot et Darmanin, ndlr) qui, à un moment donné, ont existé".
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Une opinion publique qui demande le changement
Rachida Dati ne coupe pas la poire en deux et avance que ces deux affaires et toutes les autres sont révélatrices des "comportements (…) totalement incorrects", "des puissants [et] de ces hommes politiques" vis-à-vis des femmes. Elle ajoute que pendant trop longtemps, certains ont estimé qu’ils ne seraient jamais mis en cause.
D’ailleurs l’ancienne garde des Sceaux ne cache pas sa gêne face aux soutiens des certains commentateurs et membres du gouvernement et estime que c’est un manque de compréhension de l’opinion publique : "L'opinion publique ne supporte plus ce sentiment de protection des puissants entre eux".
Quant à la "diffamation" et la "calomnie", Rachida Dati encourage ceux qui voudraient "rétablir leur honneur" "à utiliser la justice". Dont acte d’ailleurs puisque Nicolas Hulot a annoncé son intention de déposer plainte pour diffamation contre l’Ebdo, ainsi que l’a conformé son avocat à l’AFP.