De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Rachida Dati n’est visiblement pas satisfaite du triumvirat qui vient de prendre la tête de l’UMP suite à la démission de Jean-François Copé.
Lire aussi : Affaire Bygmalion : quand Nadine Morano supprime un tweet gênant pour l'UMP
Dans une interview accordée au Parisien l’ancienne ministre de la justice a critiqué la direction intérimaire du parti d’opposition tant dans le forme que dans le fond.
Des "sages autoproclamés"
"La gouvernance de l’UMP ne doit pas être un petit club" prévient-elle en précisant qu’elle n’était "pas favorable à ce comité autodésigné". Sans concession, la maire du VIIème arrondissement de Paris enfonce le clou et dézingue "les ambitions personnelles, pour ne pas dire présidentielles d'un petit nombre de sages autoproclamés" qu’elle soupçonne d’instrumentaliser l’UMP. "Ce n'est pas dans les petits calculs entre amis que nous redresserons notre parti" ajoute-t-elle. Ambiance...
Une pique adressée à Alain Juppé ?
À l’issue de la démission de Jean-François Copé, Alain Juppé a lancé un appel clair à la "famille centriste" afin de reconstruire les bases d’un rassemblement correspondant à la genèse de l’UMP. Dans les colonnes du Parisien, Rachida Dati critique fermement cette position.
Lire aussi : Démission de Jean-François Copé : la fin d’un rêve pour celui qui se voyait déjà président ?
"Quand j'entends certains souhaiter un rapprochement avec le centre avant le congrès, je réponds qu'ils n'ont pas de mandat pour cela" défend-elle en mettant en cause l’analyse politique du maire de Bordeaux. "L'alliance avec le centre, prônée par quelques-uns, montre que certains n'ont tiré aucune leçon du scrutin de dimanche dernier" renchérit Rachida Dati qui souhaite maintenir le cap à droite. Ceux qui s'attendaient la fin de la guerre civile à l’UMP devront donc se montrer patients.
Vidéo sur le même thème : Jean-François Copé quitte ses fonctions à l'UMP