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Pour se faire de la place, il sait comment s’y prendre. Par exemple, mettre en secrétaire général de l’UMP quelqu’un que "tout le monde hait" pour assurer son pouvoir. Et pour se débarrasser des gens qui l’embarrassent, Nicolas Sarkozy a aussi sa petite idée. En effet, selon un confidentiel du Point repéré par Le Lab, l’ex-chef de l’Etat entend "occuper les casse-couilles" avec des conventions. C’est en tout cas ce qu’il confiait alors qu’il n’avait même pas encore officialisé son retour en politique précise l’hebdomadaire.
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"C'est comme pendant la présidentielle, toutes les conventions qu'on a faites, c'était pour occuper les casse-couilles, donc c'est très bien, on va refaire des conventions, et en plus ça évite qu'on dise qu'on n'a pas de programme" expliquait-il alors.
Outre cette histoire de conventions, la manœuvre de Nicolas Sarkozy consiste à distribuer des postes fantoches et des missions inutiles à des cadres de l’UMP afin qu’ils s’occupent au lieu de s’éparpiller. C’est dans cette perspective qu’il a annoncé mardi 9 décembre pas moins de 28 nominations. Des postes de complaisances qui ont eu le don, par exemple, d’irriter Nadine Morano.
Officiellement, il s’agit de composer au sein de l’UMP un shadow cabinet explique Le Point, une sorte de gouvernement parallèle censé être au point pour 2017. À chacun son domaine (environnement, justice, défense etc.). C’est donc dans cet esprit de travail que des conventions seront organisées par thématiques, afin "d’occuper" les troupes. "Les conventions, ce sont autant de mecs qui ne sont pas dans la rue ou sur les réseaux sociaux en train de gueuler" explique de façon plus pragmatique un conseiller de Nicolas Sarkozy.
Espérons que celles-ci ne feront pas l’objet d’un scandale politico-financier comme ce fut le cas pour les conventions fictives organisées lors de la campagne présidentielle…