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Première boulette pour Jean-Marc Ayrault, le tout nouveau ministre des Affaires étrangères ?
Interrogé lundi sur France Inter, le chef de la diplomatie française était surtout interrogé sur la remise de la Légion d’honneur au prince héritier d’Arabie saoudite ; "une tradition diplomatique", selon lui. Mais Jean-Marc Ayrault a également évoqué la situation en Syrie et a fait mention d’un certain groupe terroriste appelé "Jamal al-Nosra".
Un nom tout droit sorti de l’imaginaire de l’ancien Premier ministre s’il on en croit le journaliste de RFI et grand spécialiste des mouvements djihadistes, David Thompson.
"Un groupe qui s’appelle Jamal al-Nosra"
Voici sa déclaration in extenso : "Quelles garanties on a qu'ils ne soient pas bombardés ? Qu'ils ne soient pas des otages ? Des cibles ? Dans le cessez-le-feu, il y a un accord pour que la lutte contre Daech se poursuive. Mais est également ajoutée à Daech une autre liste, une liste de groupes terroristes dont un groupe qui s'appelle Jamal al-Nosra. Autant il est assez facile de vérifier où sont les forces de Daech qu'on peut combattre et bombarder, et donc ça ne touche pas les civils syriens, autant c'est difficile pour l'autre groupe, Jamal al-Nosra, qui est souvent proche de l'opposition modérée, qui elle a accepté le cessez-le-feu."
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Mais Jean-Marc Ayrault a beau répéter par deux fois l’existence de "Jamal al-Nosra", il en existe nulle trace. Le locataire du quai d’Orsay a sans doute voulu parler du "Front al-Nosra", groupe terroriste aussi appelé "Jabhat al-Nosra".
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