De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Samedi, Nicolas Sarkozy est officiellement devenu le nouveau président de l’UMP avec 64,5% des voix en sa faveur. Mais après deux ans d’absence rythmés par de nombreux scandales qui ont ébranlé son parti, l’ancien chef d’Etat va maintenant devoir redoubler d’effort pour remettre le navire à flot en vue de la prochaine présidentielle.
Un parti sous le signe de l’union"Le temps est au collectif", a-t-il ainsi déclaré dimanche soir sur le plateau de TF1. Face à Claire Chazal, Nicolas Sarkozy a en effet expliqué qu’il avait la ferme intention de mettre un terme aux querelles internes pour "créer les conditions d’une alternance moderne". Et pour ce faire, le champion de la droite compte bien sur l’aide des autres ténors de l’opposition, dont certains de ses anciens rivaux. Un "comité d’anciens Premiers ministres" devrait ainsi être prochainement créé, a-t-il prévenu. Une initiative saluée par Dominique de Villepin, lequel aurait d’ores et déjà accepté d’en faire partie.
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Mais cette idée peinerait à convaincre François Fillon et Alain Juppé. Le bras droit de ce dernier, Gilles Boyer, a d’ailleurs rappelé sur Twitter que "le bureau politique élu, dont les anciens Premiers ministres sont membres de droit, est la seule instance de gouvernance légitime". "L’union n’est pas la soumission" a de son côté fait valoir Edouard Balladur qui serait prêt à rejoindre ce comité.
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Quant autres ténors, nombre d’entre eux devraient s’entretenir avec Nicolas Sarkozy dans les jours à venir. Bruno Le Maire, qui était jusqu’à samedi encore son rival dans la course à la présidence de l’UMP, devrait ainsi être reçu par lui ce lundi matin. Xavier Bertrand, qui ne cache pas ses ambitions élyséennes, devrait ensuite lui emboiter le pas, suivi de Christian Jacob, Laurent Wauquiez, Nathalie Kosciusko-Morizet, Luc Chatel, Christian Estrosi et Gérald Darmanin.
Changement de nomAutre grand chantier qui attend Nicolas Sarkozy : le changement de nom du parti. Evoquée dans son message de retour en septembre dernier, cette idée n’aurait cessé de germer dans son esprit. Désireux de faire table-rase du passé et de changer le parti "de fond en comble", l’ex-chef d’Etat a ainsi réaffirmé son envie dimanche soir."Je le souhaite, on en discutera", a-t-il répondu à la journaliste qui lui demandait s’il y "aurait un nouveau nom de ce parti". Une discussion qui s’annonce d’ores et déjà houleuse. De nombreuses voix se sont élevées pour critiquer ce projet. "Ce grand chambardement mettra le parti par terre", a de son côté prévenu Hervé Mariton tandis que Bruno Le Maire a estimé que cela traduisait "un aveu de faiblesse". Plus moqueur, Alain Juppé avait quant à lui lâché : "On peut aussi appeler ça le PMU à la place de l'UMP. Si c'est ça le changement, ça ne sera pas tout à fait fondamental".
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