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Une nouvelle soirée pour convaincre. Emmanuel Macron était l'invité de France 2 mercredi 26 octobre dans l'émission L'Evènement, animée par Caroline Roux. Pour la deuxième fois, le chef de l'Etat répondait aux questions de la journaliste, cette fois-ci sur la politique nationale et les enjeux du moment.Retraite, immigration, motions de censure... De nombreux sujets ont été évoqués, parmi lesquels le pouvoir d'achat.
Emmanuel Macron : pas question d'indexer les salaires sur l'inflation
Ce n'est pas une surprise, ce dernier est au coeur des préoccupations des Français, qui sont touchés de plein fouet par l'inflation. C'est pourquoi il a été évoqué durant les premières minutes de cet entretien. Evoquant la "crise" actuelle, Emmanuel Macron a rappelé que "la guerre qui revient en Europe a des conséquences multiples : sur l'énergie, les prix". La première d'entre elles est l'augmentation des prix de l'électricité et du gaz, qui sera de l'ordre de 15% : "C'est beaucoup, mais c'est beaucoup moins que ce que ça devrait être. Là où il y aurait dû y avoir 100%, ce sera 15%", a précisé le président de la République.
Les prix de l'énergie ne sont pas les seuls à augmenter et les Français le constatent notamment au supermarché. Faut-il indexer les salaires sur l'inflation pour régler la situation ? Emmanuel Macron s'y est opposé, déclarant que "ce n'est pas la solution, sinon, on entretient une hausse des prix et cette boucle prix-salaires on ne l'arrête plus". Il a néanmoins tenu à faire passer un message aux entreprises, expliquant : "Il n'y a pas de valeur durable si elle n'est pas partagée. Nous voulons faire le dividende-salarié : quand il y aura une augmentation des dividentes pour les actionnaires, il doit y avoir un mécanisme similaire pour les salariés".
Emmanuel Macron : des aides "ciblées" dès le mois de janvier
Et les aides concrètes, dans tout cela ? Lors de cet entretien sur France 2, Emmanuel Macron a promis de "protéger les plus faibles", affirmant : "Nous allons traverser ensemble cette tempête". Dès le mois de janvier 2023, les aides seront donc "ciblées" sur ceux qui en ont le plus besoin. "Oui, nous allons continuer d'aider, mais de manière ciblée. Nous renforcerons les dispositif pour les étudiants, avec nos Crous et les associations avec lesquelles nous travaillons", a-t-il précisé. Le chef de l'Etat a également évoqué les "gros rouleurs" : "Pour les carburants il y aura cette mécanique pour les gros rouleurs, qui bénéficieront d'un remboursement sur les gros trajets".
Le gouvernement entend également "garantir un prix raisonnable" de l'électricité pour "les collectivités locales et les petites et moyennes entreprises". Ces modalités doivent être dévoilées ce vendredi 28 octobre.