De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une critique de plus à l’encontre du Parti socialiste (PS) et de François Hollande. Manuel Valls, qui a fait l’entièreté de sa carrière politique au sein du Parti socialiste, s’est confié jeudi 23 mai dans un entretien à L’Obs.
Parti vers d’autres horizons, pour tenter sa chance à la mairie de Barcelone, l’ancien Premier ministre et ministre de l’Intérieur de François Hollande sera fixé sur son avenir politique le 26 mai prochain. Mais avant, il a fait des confidences sur ses années à l’Elysée.
" Il fallait tout péter, tout casser. Il ne l’a pas fait "
Celui qui se décrit comme "quelqu’un qui encaisse" a avoué au journal L’Obs qu’il "n’en pouvais plus". Il explique être très fatigué à la fin du mandat de François Hollande.
Cet ex-socialiste n’hésite d’ailleurs pas à accuser l’ancien président, d’être l’un des premiers responsables de la mort de leur parti.
"Le PS était mort. Il a été élu sur un malentendu. Il fallait tout péter, tout casser. Il ne l’a pas fait. Au fond, dès l’automne 2012, il ne pouvait plus se représenter", déclare-t-il.
" Je savais que cette histoire était finie "
Mais il avoue également avoir commis lui aussi des erreurs, comme s’être présenté à la primaire socialiste en 2011, rapporte Le Figaro.
"C’est LA vraie erreur que j’ai commise, mais qui était impossible à éviter une fois qu’Hollande a annoncé qu’il n’y allait pas", admet l’ancien politique français. "Lors du débat face à Hamon, je savais que cette histoire était finie", ajoute-t-il.
Il va par la suite changer de camp et soutenir Emmanuel Macron. Mais l’ambiance elle, restera la même, au grand dam de cet ancien socialiste. Élu comme député à Evry, sous la bannière La République en Marche, il révèle une période difficile, notamment durant la campagne. "Ils ont voulu me faire la peau. La campagne à Évry a été horrible."
"J’ai fait ma carrière politique en France, je n’en referai pas une ici"
Le candidat à la mairie de Barcelone se livre également sur son avenir politique.
"Je ne veux plus être le hamster qui tourne dans sa roue. Sinon je serais resté en France, à attendre que Collomb parte et qu’on m’appelle, ou que Castaner se casse la gueule", avoue l’ancien premier ministre. "J’ai fait ma carrière politique en France, je n’en referai pas une ici", précise-t-il.
A deux jours d’être fixé sur la suite de sa carrière politique, Manuel Valls semble convaincue de vouloir laisser son passé derrière lui. Selon le périodique El País, il se bat pour la troisième place face à Jaume Collboni. Il explique d’ailleurs qu’à Barcelone, "les sondages sont pipeautés depuis toujours, tout le monde le sait".
"Je sens dans la rue, dans les rencontres, que le changement est possible et j'ai encore quatre jours pour convaincre mais ça va être la grande surprise donc je suis plein d'énergie", déclare-t-il aux médias, comme le rapporte RTL.