Société
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AFPSecrets, scandales et émotions, retour sur les différentes personnalités politiques qui ont dû affronter de graves maladies.
Sommaire
- 1 - Le secret de François Mitterrand
- 2 - Chevènement : le "miraculé de la République"
- 3 - Jacques Chirac et son AVC
- 4 - Le "combat contre la mort" de Patrick Roy
- 5 - La pneumonie de Jean-Louis Borloo
- 6 - Malaise autour de Nicolas Sarkozy
- 7 - Michel Rocard et son hémorragie cérébrale
- 8 - Les "grippes à rechutes" de Pompidou
- 9 - La santé "normale" de François Hollande
- 10 - Geneviève Fioraso malade et discrète
Le secret de François Mitterrand
© AFP
La maladie de François Mitterrand est le symbole même du tabou qu'est la santé en politique. En 1992, un communiqué de l'Elysée annonçait l'opération d'un cancer de la prostate du président de la République. Seulement, ce cancer était connu du malade depuis bien longtemps. Après sa mort en 1996, son médecin a révélé que le chef d’État socialiste se savait malade depuis 1981.
Chevènement : le "miraculé de la République"
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Jean-Pierre Chevènement, qui s'est lui-même surnommé le "miraculé de la République", a effectivement traversé une lourde épreuve et son retour relevait de l'intervention divine. Le 2 septembre 1998, alors qu'il devait simplement être opéré pour des calculs, un accident d'anesthésie l'avait plongé dans un profond coma. Réveillé huit jours plus tard, il n'était sorti qu'à la fin du mois d'octobre. "Le bon Dieu et le diable n'ont pas voulu de moi", avait déclaré le socialiste.
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Jacques Chirac et son AVC
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Le 2 septembre 2005, Jacques Chirac avait été victime d'un accident vasculaire cérébral que son entourage s'était empressé de relativiser. Un communiqué évoquait alors "un petit accident vasculaire ayant entraîné un léger trouble de la vision". Hospitalisé au Val-de-Grâce pendant quelques jours, l'ancien président avait déclaré à sa sortie : "je me sens en très bonne forme !". Depuis, son état de santé s'est dégradé mais reste toujours un sujet tabou. Ses proches abordent rarement le sujet.
Le "combat contre la mort" de Patrick Roy
La lutte de Patrick Roy, député-maire socialiste, contre sa maladie demeure un souvenir émouvant que les politiques ne sont pas près d'oublier. Atteint d'un cancer du pancréas, le parlementaire avait prononcé un dernier discours à l'Assemblée nationale le 15 mars 2011. "Je vous aime toutes et tous. La vie est belle !", avait-il clamé, devant un Hémicycle sous l'émotion. Patrick Roy est finalement décédé quelques semaines plus tard, en mai 2011, à l'âge de 53 ans.
La pneumonie de Jean-Louis Borloo
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En janvier 2014, Jean-Louis Borloo a été hospitalisé pour une pneumonie. Son état de santé était alors relativisé et son retour prévu quelques mois plus tard. Jean-Louis Borloo a finalement annoncé son retrait de la vie politique le 6 avril 2014. Dans un communiqué, l'ancien ministre de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy expliquait mettre fin à toutes ses fonctions, dont celle de président de l'UDI. "Je n'ai pas toute l'énergie nécessaire pour remplir mes responsabilités", précisait-il.
Malaise autour de Nicolas Sarkozy
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Nicolas Sarkozy s'est lui aussi fait une petite frayeur. Souvenez-vous, le 26 juillet 2009, l'actuel président de l'UMP avait été victime d'un malaise lors d'un de ses nombreux joggings. A peine hospitalisé au Val-de-Grâce, la victime faisait déjà l'objet de nombreuses spéculations médiatiques : malaise cardiaque ? AVC ? L’Élysée avait finalement relativisé l'accident en évoquant un "malaise vagal".
Michel Rocard et son hémorragie cérébrale
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Le 30 juin 2007, Michel Rocard s'était retrouvé à l'hôpital de l'Institut médical de recherche de Calcutta, en Inde. En cause ? Un hémorragie cérébrale qu'il fallait à tout prix opérer. Une photo qu'il avait accordée à un journaliste venu le voir à son chevet avait été rendue publique. On apercevait l'ancien ministre dans son lit d'hôpital, l'air serein et le crâne rasé.
Les "grippes à rechutes" de Pompidou
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Contrairement à la transparence opérée aujourd'hui par les présidents de la République, l'opacité était de rigueur sous Georges Pompidou. Jusqu'à sa mort le 2 avril 1974, alors qu'il était toujours en fonctions, l'ex-chef d’État n'avait rien laissé filtrer. Des "grippes à rechutes", disait l’Élysée pour expliquer l'état de santé visiblement réduit du président. En réalité, il était atteint de la maladie de Waldenström, un cancer du sang.
La santé "normale" de François Hollande
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Dans un communiqué de l’Élysée diffusé ce mardi 3 mars, on apprend que le bilan de santé de François Hollande est normal. S'il est aujourd'hui en bonne santé, le président de la République a lui aussi connu des problèmes de santé. En février 2011, à quelques semaines de son dépôt de candidature à la primaire socialiste, l'actuel chef de l’État avait subi une opération de la prostate. Au beau milieu de nombreux déplacements à travers la France, l'intervention médicale avait été gardée secrète.
Geneviève Fioraso malade et discrète
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Évoqué le 3 mars dernier par L'Express, le départ de Geneviève Fioraso est de plus en plus probable. Ce mercredi, Stéphane Le Foll a d'ailleurs confirmé les soucis de santé de la secrétaire d’État : "Mme Fioraso connaît des problèmes de santé, qui ont l'air d'être assez graves". Le porte-parole du gouvernement a également admis que la secrétaire d’État quitterait "possiblement" le gouvernement.
Mise à jour : Ce jeudi 5 mars, Geneviève Fioraso a donné sa démission pour raisons de santé. Najat Vallaud-Belkacem reprendra les fonctions de la secrétaire d'Etat.
