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Un diplomate sans affectation, Jean-Maurice Ripert, aurait touché environ 37 000 euros durant l'anné 2011, a affirmé Le Point. Les origines de ces primes perçues par ce proche de François Hollande sont floues.

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Au cours de l'année 2011, soit un an avant l'élection de François Hollande, Jean-Maurice Ripert, un diplomate sans affectation cette même année, a touché près de 37 000 euros de primes et d'indemnités, soit environ 3 000 euros par mois, a annoncé Le Point. L'actuel ambassadeur de France en Russie est présenté par l'hebdomadaire comme un proche de longue date du président de la République. Son ex-femme, Claudine Ripert-Landler, conseillère à la communication et à l'international à l'Elysée  "ne serait pas étrangère à ce choix", a par ailleurs indiqué Le Point.

Une mission jamais clairement identifiée

Diffusée sur le site de l'ambassade de France en Russie, sa biographie mentionne un poste à la Direction générale de l'administration du Quai d'Orsay en 2011 sans préciser qu'elles étaient ses missions. De plus, l'intranet du ministère des Affaires étrangères ne détaille à aucun moment ses objectifs de missions pour l'année 2011. Le Point affirme également détenir des documents qui attesteraient que Jean-Maurice Ripert a, durant toute cette année, été rémunéré par le ministère sans avoir d'objectifs de travail précis. Cette prime de 3 000 euros par mois correspondait à une indemnité forfaitaire pour travaux supplémentaires en administration centrale (1 887 euros chaque mois), prime de rendement (1 900 euros tous les trimestres), indemnité de résidence (176 euros mensuels), indemnité de fonction et de résultats (300 euros par mois) et indemnité exceptionnelle (975 euros versés en décembre), a précisé l'hebdomadaire.

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Les origines de ces primes sont donc floues. Le directeur de la communication et de la presse du ministère des Affaires étrangères a cependant tenté de justifier ces versements.  Seon lui, le diplomate a réalisé durant cette période un "retour d'expérience des responsabilités exercées au Pakistan". De son côté, un ancien directeur général au Quai d'Orsay ne comprend d'où provient cet argent. Il a confié au Point que "c'était la première fois qu'il entendait parler de primes pour un collègue sans affectation".

Nicolas Sarkozy l'avait viré

Représentant permanent de la France aux Nations unies à New York à partir de 2007, Jean-Maurice Ripert a "brutalement (été) viré" en septembre 2009 par Nicolas Sarkozy, a précisé Le Point. L'ancien président de la République lui reprochait de ne pas l'avoir accueilli à l'arrivée de son avion à New York pour l'Assemblée générale annuelle de l'ONU. Le diplomate s'était alors défendu en affirmant qu'il n'avait à le faire puisqu'il siégeait au Conseil de sécurité.

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