De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Réforme des retraites, inflation galopante, guerre en Ukraine et maintenant pénurie de carburant… L’automne, pour le chef de l’Etat, est plutôt chargé. Emmanuel Macron est pourtant déterminé à occuper le terrain politique, et public, en s’adressant, ce soir, aux Français, dans la nouvelle émission politique de France 2, L’Evènement.
Au programme de ce format inédit, 1h30 de questions-réponses, orchestrée par la journaliste Caroline Roux.
La dernière allocution télévisée du président remonte au 14 juillet dernier. Depuis, c’est peu de le dire, de nombreux évènements ont secoué encore davantage le quotidien des Français. Emmanuel Macron devrait, notamment, aborder les épineux sujets de l’inflation, de la guerre en Ukraine et de la crise énergétique, dans un contexte plus que tendu.
Il devrait également réagir à l’actualité et s’exprimer au sujet de la pénurie de carburant qui touche l’Hexagone et affecte depuis plusieurs jours des millions d’automobilistes français.
Que faut-il attendre de cette allocution ? Le point par sujet dans notre diaporama.
Emmanuel Macron sur France 2 : la guerre en Ukraine au cœur de son discours ?
Selon plusieurs observateurs, le chef de l’Etat devrait se concentrer sur les questions de politique extérieure, à l’heure où les attaques de la Russie contre l’Ukraine semblent s’intensifier et où Moscou ne cesse de brandir la menace nucléaire. “Il a très envie d'avoir la paix sur les sujets nationaux (...) Il est quand même là pour parler de l'Ukraine, l'Arménie, la Russie, l'Italie, la Grande-Bretagne", a confié un membre du gouvernement à l’AFP. Une posture qui agace l’opposition, qui voudrait que le président s’attaque d’abord à des préoccupations plus “nationales”. Dans les faits, toutefois, jauge un conseiller ministériel, toujours auprès de l’AFP "il va être obligé de débuter par des sujets nationaux".
Philippe Moreau Chevrolet, spécialiste de la communication politique, n’est pas surpris par ce choix de placer les enjeux internationaux au cœur de son intervention. C’est, pour lui, “symptomatique qu'il ait choisi de commencer (cette fois) par le "domaine réservé” des Affaires étrangère s, qui le place naturellement au-dessus de la mêlée", a t-il rapporté à l’Agence France Presse.