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Une journée décisive pour Nicolas Sarkozy. Soupçonné d’avoir sollicité le juge Gilbert Azibert l’an dernier par le biais de son avocat, Me Thierry Herzog, pour "tenter d’influer sur une décision" de la Cour de cassation le concernant dans l’affaire Bettencourt, le président de l’UMP risque gros ce jeudi.
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L’enquête va-t-elle reprendre ?En effet, alors que les enregistrements de ses conversations téléphoniques avec son conseil sont au centre des accusations qui visent Nicolas Sarkozy, la cour d’appel de Paris va annoncer dans la journée si oui ou non, les juges pourront les utilisées. Aussi, si la justice décide de les invalider, le dossier pour lequel l’ex-chef d’Etat a été mis en examen en 2014 s’écroulera. Mais si, au contraire, la justice décide de les valider, l’enquête concernant cette affaire reprendra son cours. Suspendue depuis l’automne dernier, elle pourrait alors être renvoyée en correctionnelle. Une étape qui pourrait considérablement gêner les plans de l’ancien locataire de l’Elysée pour 2017.
Une "volonté de (l)’humilier publiquement"Dans le cadre de cette affaire, Nicolas Sarkozy a été placé en garde à vue puis mis en examen pour corruption active, recel et violation du secret professionnel et trafic d’influence actif en juillet dernier. C’est "une insulte à mon intelligence", s’était-il alors écrié, dénonçant une "volonté de l’humilier publiquement". Une source proche de l’enquête a toutefois déclaré que les conversations téléphoniques entre l’ex-chef d’Etat et son avocat "ne suscitent pas d’interrogations quant à leur volonté et leurs attentes".
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