De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une affaire peut en cacher une autre. Mediapart publie ce matin des extraits de conversations issus des enregistrements de Patrick Buisson qui accablent le camp Sarkozy dans l’affaire des sondages commandés par l’Élysée.
Ceux-ci portent sur l’intervention télévisée de DSK sur France 2 quand ce dernier était pressenti, et favori, pour la campagne présidentielle de 2012.
Observer le potentiel adversaire
Dans cet enregistrement, Patrick Buisson parle avec le conseiller en communication Franck Louvrier d’un sondage "fait sur DSK" mais surtout "fait pour l’Élysée". L’ancien conseiller politique de Nicolas Sarkozy énumère ainsi les erreurs de l’ancien patron du FMI concernant son interview.
Il estime que les téléspectateurs le trouvent "arrogant" ainsi qu’éloigné des préoccupations des Français. Il conclut sa démonstration expliquant que DSK "n’existe que par les faiblesses de Nicolas". Il se satisfait ainsi de constater que le principal concurrent "n’entraîne pas l’adhésion enthousiaste des foules" auprès de Jean-Michel Goudard qui, prophète, confesse craindre en réalité… François Hollande.
Le coût de cette enquête
Une enquête de sondage, ce n'est pas gratuit. Selon le site d’information, la facture délivrée par OpinionWay s’élève à 11.960 euros. Pour Mediapart, ces échanges démontrent que l’Élysée a commandé des sondages réalisés dans l’intérêt du candidat Sarkozy et non dans celui du chef d’État. Ceci relève donc du "détournement de fond public" pour Anticor dans la mesure où le budget alloué à la Présidence a été utilisé à des fins politiques privées et non dans l’intérêt général comme ça devrait l’être.
Vidéo: l'homme qui murmurait à l'oreille de Nicolas sarkozy