De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
A quelques mois des prochaines élections municipales, les candidats pour la mairie de Paris sont en ordre de bataille. Et le thème de la sécurité, plus précisément des Roms, s’est récemment invité dans le débat. Jeudi, Nathalie Kosciusko-Morizet a en effet déclaré : "Mais qui harcèle qui ? Franchement ? Est-ce que les Parisiens ont vraiment le sentiment que les Roms sont harcelés, ou est-ce qu'ils ont le sentiment qu'ils sont harcelés, eux". Également présente lors de cette intervention dans la capitale, après des mois de bisbille autour de la candidature de NKM, Rachida Dati a tenu à afficher leur entente retrouvée. "Dans mon arrondissement, beaucoup de Roms font du harcèlement auprès des gamins, ils s'agrippent aux cartables des gamins", a-t-elle affirmé, emboitant le pas à son ex-rivale.
Dati et NKM réunies autour d’un ennemi commun
Il semblerait ainsi que les sœurs ennemies d’hier soient parvenus à se réconcilier autour d’un ennemi commun : les Roms. "Chacun d'entre nous peut être ému par la situation individuelle des uns et des autres. Mais derrière il y a des bandes organisées, de la criminalité…", a estimé NKM avant de proposer le rétablissement des arrêtés anti-mendicité agressive.
"Pas de compassion pour les gens qui fraudent, mais des reconduites aux frontières", a de son côté ajouté l’ancienne garde des Sceaux.
Valls met en garde contre la "stigmatisation"
Suite aux propos de ces membres de l’opposition, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a tenu à rappeler qu’ "il faut faire attention à la stigmatisation quand on désigne une population dans son ensemble". Au micro de France Inter, le membre du gouvernement a toutefois reconnu : "Il y a des problèmes bien sûr, et je ne le nierai pas, notamment avec des populations issues des campements roms, et souvent d'ailleurs des mineurs et très jeunes".
Et alors que de récents sondages donnaient aux Front National 8% des voix des Parisiens, soit un score trois fois plus élevé que lors des dernières élections municipales, le ministre a poursuivi en réaffirmant la fermeté du gouvernement envers cette forme de délinquance : "Il faut appliquer la loi avec beaucoup de fermeté, et agir avec beaucoup de force, ce qu'on nous avons fait cet été, pour faire reculer la délinquance sur les lieux touristiques, comme au Louvre et au Trocadéro et dans toutes les grandes villes".