De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Au lendemain de la disparition de Charles Pasqua, décédé à l’âge de 88 ans des suites d’un accident cardiaque, la classe politique continue de lui rendre hommage. S’il ne fait aucun doute que l’ancien ministre de l’Intérieur a marqué son histoire, les réactions des membres des différents partis ont tout de même été, à l’image de l’homme, contrastées, comme le souligne FranceTV Info.
Un "homme d’engagement et de conviction" pour la droite
"La France perd l’un de ses plus grands serviteurs", a tweeté Nicolas Sarkozy, qui fut notamment ministre du Budget lorsque Charles Pasqua était ministre de l’Intérieur. L’ancien président de la République a également fait part de sa "très grande tristesse et [sa] très vive émotion", ajoutant que ce "gaulliste", mais aussi cet "homme d’engagement et de conviction", aura "marqué de son empreinte la vie politique et publique de la Ve République".
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"Nous avons, aux côtés de Jacques Chirac, mené bien des combats ensemble. Puis nos routes ont divergé. Mais sa personnalité m’impressionnait", a réagi Alain Juppé. De son côté, François Fillon a tenu à honorer "une figure du gaullisme, un compagnon de la France toujours libre, la France populaire et fière de son drapeau et de ses valeurs". Enfin, l’ancien ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, a salué un représentant de la "droite patriotique, qui avait une forte idée de la Nation et était attaché à la souveraineté nationale".
Une "voix originale et controversée" pour la gauche
Si les hommages semblent gratifiants et unanimes à droite, la gauche paraît nettement plus réservée. L’actuel ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a ainsi salué en tout sobriété la "mémoire" de l’homme dans un communiqué. Manuel Valls souligne quant à lui la "voix originale et parfois controversée" de Charles Pasqua, qui "incarnait une certaine idée de la France".
Enfin, François Hollande, qui "adresse à sa famille et ses proches [ses] sincères condoléances", a mentionné les "conditions difficiles et éprouvantes" dans lesquelles Charles Pasqua a su animer "de toute sa personnalité la vie politique française".
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Pour sa part, la secrétaire nationale d’Europe Écologie-Les Verts, Emmanuelle Crosse, n’a pas omis de rappeler que le souvenir de l’homme politique est également associé à l’affaire Malik Oussekine, un jeune homme d’origine marocaine décédé sous les coups de la police lors d’une manifestation étudiante alors qu’il occupait déjà son poste de ministre.
Un "grand patriote" pour le Front National
Le patriotisme et l’engagement de Charles Pasqua ont également été salués par le FN. Florian Philippot a ainsi fait part de sa profonde "tristesse", évoquant "un grand patriote". Une admiration partagée par Jean-Marie Le Pen, qui a déclaré sur BFMTV : "Nous n’étions pas du même camp mais nous avions de l’estime l’un pour l’autre. C’était un patriote, un combattant national eurosceptique".
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