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A l'approche des élections municipales de 2014, le sujet des Roms reprend sa place au coeur du débat en France. Ce lundi , c'était Nathalie Kosciusko-Moriset qui considérait que "les Roms harcèlent les Parisiens". Ce mardi, c'était au tour de Manuel Valls d'imposer son avis sur le débat de manière ferme. A la question, les Roms ne seraient-ils qu’une minorité à vouloir s’intégrer en France ? Manuel Valls a répondu sur France Inter : "Oui, il faut dire la vérité aux Français". Une conviction qui incite le ministre de l’Intérieur à être plus ferme : "C'est illusoire de penser qu'on réglera le problème des populations Roms à travers uniquement l'insertio", a précisé le ministre, avant d’ajouter qu’il n’y avait "pas d'autre solution que de démanteler ces campements progressivement et de reconduire (ces populations) à la frontière". Une intervention qui va laisser des traces. L'association France Terre d'Asile a tenu à réagir en précisant via son directeur général, qu'il est "illusoire de penser qu'on réglera le problème des populations roms à travers uniquement l'insertion"."Des modes de vie extrêmement différents des nôtres"Pour Manuel Valls, "les Roms ont vocation à revenir en Roumanie ou en Bulgarie, et pour cela il faut que l'Union européenne, avec les autorités bulgares et roumaines, puissent faire en sorte que ces populations soient d'abord insérées dans leur pays". Toujours selon le ministre de l’Intérieur, "ces populations ont des modes de vie extrêmement différents des nôtres et qui sont évidemment en confrontation" avec les populations locales. Selon l’ancien maire d’Evry, l’aide financière accordée aux Roms lorsqu'ils retournaient chez eux n’était pas une bonne initiative. "Cela passe aussi par la fin de cette aide au retour qui a créé un véritable appel d'air. Nous y avons mis fin, et je constate aujourd'hui que les populations d'origine rom ne viennent plus en France parce qu’elles savent parfaitement aujourd'hui qu'il y a une politique particulièrement ferme, républicaine, respectueuse des personnes, mais particulièrement ferme", a-t-il déclaré. En effet, avant l'arrivée de François Hollande au pouvoir, le gouvernement français obctroyait une somme de 300€ par adulte et 100€ par mineur Roms.