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Mardi 22 septembre au soir, l’UMP a confirmé la suspension de Jérôme Lavrilleux en ajoutant qu’une possible exclusion de l’homme par lequel le scandale Bygmalion a éclaté était à l’étude. L’ex-directeur adjoint de la campagne présidentielle de 2012 va "se faire notifier" de cette décision "prise jeudi dernier à l’unanimité" par les membres de la commission des recours de l’UMP a indiqué l’AFP.
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Son sort est actuellement entre les mains d’une commission spéciale composée de Marc-Philippe Daubresse, Valérie Boyer et Thierry Solère qui vont instruire la procédure d’exclusion de l’eurodéputé. Les conclusions de cette commission feront l’objet d’un rapport qui sera rendu "dans un mois et demi à deux mois" précise l’agence de presse.
Si exclusion il y a, celle-ci pourra être temporaire (le temps que la justice se prononce sur l’affaire Bygmalion) ou alors définitive. Selon les statuts du parti d’opposition, Jérôme Lavrilleux pourra contester son éviction devant la justice. "J’ai déjà pris plusieurs avocats" indiquait-il au Parisien au mois d'août. Mais s’il a été considéré comme le fusible de l’affaire Bygmalion, Jérôme Lavrilleux ne compte pas être le seul à payer pour les autres.
Une menace pour l’UMP ?
En juin dernier, Jean-François Copé avait prévenu son parti qu’il fallait faire attention avec son ancien directeur de cabinet : "Vous virez Lavrilleux, soit, mais faites gaffe, c'est une grenade dégoupillée. Vous feriez bien de la manier avec précaution" avait-il alors averti. À la fin du mois d’août, Jérôme Lavrilleux a menacé de parler en cas de sanction de la part de son parti.
"Si on m'exclut de ce parti auquel j'appartiens depuis vingt-cinq ans, alors je reprendrai ma liberté de parole et je parlerai" avait-il confié au Parisien affirmant être "déterminé à aller jusqu’au bout". Et, s’il a été l’une des chevilles ouvrières du système de double facturation,il ne fait aucun doute que Jérôme Lavrilleux saura quoi raconter pour affaiblir ceux qui l’auront ostracisé.
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