Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Aurélie Filippetti, politico-fiction amoureuse
Une rencontre amoureuse au coeur du pouvoir entre 2007 et 2017 : c’est le synopsis du dernier roman d’Aurélie Filippetti, ministre de la culture sous François Hollande, intitulé Les Idéaux (éditions Fayard) qui devrait être publié sous peu. L’oeuvre, qui s’inspire de la vie de la socialiste, est une fiction qui met en scène une "histoire d’amour entre un homme de droite et une femme de gauche", indique le Journal du Dimanche, a l’origine de la révélation. Une situation que connaît bien l’ancienne ministre, puisqu’elle a été en couple pendant 2 ans avec Frédéric de Saint-Sernin, membre de l’équipe de campagne de Jacques Chirac en 1988, élu député UMP en 2002 et enfin secrétaire d’Etat chargé de l’Aménagement du Territoire en 2004 dans le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, comme le rappelle Closer. Cette relation a d’ailleurs fait l’objet de confidences en 2013, auprès du magazine ELLE. Aurélie Filippetti confiait comment aimer quelqu’un sans en partager les convictions. La réponse…? Le respect et la cuisine !
Mais Aurélie Filippetti n’a pas eu qu’un seul compagnon. Un moment, on le sait, elle a partagé la vie de l’économiste-star Thomas Piketty pendant un temps. L’histoire s’est assez mal terminée, puisqu’elle a donné lieu à une plainte, en 2009, pour violences conjugales. Depuis, elle a été classée sans suite… Un peu plus tard, en 2014, elle a débuté une idylle avec Arnaud Montebourg avec qui elle a eu une fille en septembre 2015. Après la défaite du frondeur à la primaire de la gauche, ils se sont séparés, comme le rappelle Gala.
Arnaud Montebourg, le tombeur de ces dames
Arnaud Montebourg, qui a notamment séduit Aurélie Filippetti, a la réputation de bourreau des coeurs. Et pour cause ! L’ancien ministre de François Hollande en a fait tomber plus d’une. En 1997, il se marie avec Hortense de Labriffe, la veille de sa première victoire électorale, qui fait de lui le député de Saône-et-Loire. Avec elle, il a deux enfants : Paul et Adèle. Manifestement, leurs engagements politiques respectifs semblent avoir tué leur relation puisque l’ancienne collaboratrice d’Edouard Balladur et le socialiste ont divorcé en 2010. "Un jour, peut-être, on parlera des ravages de la politique; là, c’est trop tôt", confiait-elle en 2011 à Paris Match.
Très rapidement après, toujours en 2010, Arnaud Montebourg officialise une relation avec la journaliste Audrey Pulvar. Il est d’ailleurs loin d’être le seul politique à trouver du réconfort auprès de journalistes, comme l’explique Planet. L’entrée du socialiste au gouvernement, deux ans plus tard, force Audrey Pulvar à s’éloigner des médias dans lesquels elle travaillait jusqu’à présent. Après une rupture en novembre 2012, elle s’est confié régulièrement sur les dessous de leur relation, notamment pour souligner qu’ils ne se voyaient jamais. Elle a d’ailleurs écrit un livre, intitulé Moi Président, publié aux éditions Archipel, sur le sujet.
Hollande n’est pas le seul à séduire les actrices ! Montebourg, alors ministre de l’Economie et du redressement productif entretien à partir de 2013 une relation avec Elsa Zylberstein. Il l’aurait séduite "par son panache et son intelligence", comme elle l’expliquait à Paris Match en 2015. L’histoire fut courte, puisqu’en 2014, ils se séparent en toute discrétion. Sur le plateau d’On n’est pas couché, en 2014, elle ne souhaite pas parler de leur relation. Tout juste précise-t-elle que "le redressement n’a pas été très productif"...
François Hollande, le vaudeville présidentiel
L’ancien président de la République n’a jamais eu de Première dame. Pourtant, côté coeur, il en a fait chavirer plus d’une… Parfois en même temps. Et Valérie Trierweiler ne serait pas la première à avoir été trompée !
A en croireLe président qui voulait vivre ses vies, le livre écrit par Elise Karlin, journaliste pour l’Express, la journaliste de Paris Match aurait peut-être pu s’attendre à ce qui lui est arrivé. Alors que le socialiste entretient une relation avec Ségolène Royal de 1978 à 2007 - qu’il qualifiera par la suite de "mère formidable" - François Hollande commence à voir Valérie Trierweiler. Il n’a jamais été marié à Ségolène Royal mais leurs quatre enfants, qui "valaient tous les parchemins" comme il l’écrit dans son livre ne l’ont manifestement pas retenu. Ségolène Royal souffrira d’ailleurs beaucoup de cette infidélité. "Oui, c’était dur. Hélas, des milliers d’hommes et de femmes connaissent cette souffrance que je ne souhaite à personne", confiait l’ex candidate à l’élection présidentielle de 2007 à Michel Drucker. "Moi j’ai des valeurs assez traditionnelles de fidélité, de famille. A un moment quand on ne partage plus la même conception de la fidélité et de la famille, il faut aussi se sauver - au sens garder son intégrité et regarder vers l’avenir, sans rancune", a-t-elle poursuivi, souhaitant à Hollande beaucoup de bonheur avec sa nouvelle femme. Elle parlait, à l’époque, de la journaliste de Paris Match.
Plus tard, après presque 14 ans de relation, c’est au tour de Valérie Trierweiler d’apprendre qu’elle est trompée. Le couperet tombe en 2014, avec les révélations du journal Closer : le président de la République voit une autre femme. Et cette autre femme, ce n’est autre que Julie Gayet. Quand elle apprend la nouvelle, Valérie Trierweiler s’effondre est est hospitalisée plusieurs jours. Deux semaines après la publication du magazine, François Hollande signe un communiqué désormais célèbre pour annoncer "la fin de sa vie commune" avec la journaliste… Plusieurs rumeurs courent depuis sur la rupture : Valérie Trierweiler a-t-elle piquée une crise de colère à 3 millions d’euros dégâts, saccageant le mobilier de l’Elysée ? A priori, non.
Valéry Giscard d’Estaing, un lover fantasmé ?
A l’évidence, les politiques ont un don pour attirer les actrices entre leurs bras. Valéry Giscard d’Estaing, souvent appelé VGE, en aurait également séduit une. Nous sommes en 1974 : VGE est président de la République française depuis un peu plus de trois mois quand il est impliqué dans un accident de voiture. Le chef de l’Etat conduisait le véhicule de son ami Roger Vadim, réalisateur. C’est avec sa ferrari qu’il heurte violemment l’arrière de la camionnette appartenant à un laitier.
Le président est ivre, comme le révélait à l’époque le Canard Enchaîné. Il éprouve quelques difficultés à sortir de son embarcation avant d’être giflé par l’homme qu’il a tout juste percuter. Mieux ! A en croire le secrétaire général de l’Elysée de l’époque, Claude Pierre-Brossolette, Valéry Giscard d’Estaing était en charmante compagnie. Il s’agit "d’une actrice en vogue, qui dément toujours avoir été assise au côté", indique-t-il à la rédaction de Closer. Pour éviter un scandale en bonne et due forme, le secrétaire général de l’Elysée étouffe l’affaire. "On l’a écrasé très vite. Ni la gendarmerie ni la police n’ont parlé. En France, s’il n’y a pas de photos, s’il n’y a pas le nom de la fille, ça n’existe pas."
L’ancien président de la République a souvent vanté ses propres charmes et ses qualités de séducteurs. Dans un de ses livres, il écrit "Nathalie, la belle et superbe Nathalie, y mettait la même ardeur et y ajoutait à certains moments, un mystérieux besoin de soumission. Sa peau est tiède, sous la laine, et extraordinairement douce, presque fragile. Nathalie réagit par un frémissement défensif à l'envahissement de mes lèvres." Dans un autre ouvrage, il persiste et signe : il dépeint un personnage très similaire à Lady Di, Patricia de Cardiff et se brosse lui même sous les traits de Jacques-Henri Lambertye, président français. Les deux personnages s’aiment et vivent un adultère caché. Pendant tout un temps, cette histoire défraie la chronique, notamment outre-Manche où elle est parfois jugée plausible. Toutefois, Valéry Giscard d’Estaing finit par le reconnaître : tout cela n’est que fiction. L’épitaphe de l’ouvrage, "promesse tenue", est destinée à la princesse décédée à qui il aurait promis d’écrire sur "les histoires d’amour entre les dirigeants de grands pays".
Une histoire vrai, en revanche, c’est celle que l’ancien président a entretenu avec la photographe Marie-Laure de Decker. A Paris Match, Brigitte Bardot confiait avoir accueilli l’immortel dans son appartement de Paris…
Jacques Chirac, bourreau des coeurs
"Je n’ai pas détesté les femmes", disait Jacques Chirac en 2007, tout en expliquant qu’il n’en a "jamais abusé". Toutefois, selon son épouse Bernadette Chirac, "avec lui, les femmes ça galopait". L’ancien président de la République aurait d’ailleurs été affublé par son entourage professionnel féminin d’un drôle de surnom : "5 minutes, douche comprise".
Et Brigitte Bardot de confirmer : d’après elle, Jacques Chirac lui faisait ouvertement la cour. Il l’aurait même appelée "ma petite biche" comme elle l’expliquait à Paris Match.
Les conquêtes de Jacques Chirac seraient nombreuses. Jacqueline Chabridon, journaliste pour Le Figaro, le rencontre en 75 alors qu’il est encore Premier ministre. Elle doit en réaliser le portrait. Si la politique les éloigne, l’attirance et la cuisine les réconcilient à tel point que Jacques Chirac loue un appartement proche de l’Elysée pour pouvoir la retrouver plus facilement. Il aurait même envisagé de divorcer de Bernadette pour l’épouser. C’est Marie-France Garaud, conseillère à l’Elysée de 1969 à 1974 qui le ramène à la raison. "On ne divorce pas quand on veut atteindre les plus hautes fonctions" lui aurait-elle rappelé. Peut-être pas tout à fait innocemment, puisqu’on lui prête à elle aussi une certaine affection pour le futur président...
Autre journaliste a avoir séduit le président, Elisabeth Friederich, qui travaillait à l’AFP. Leur liaison, qui s’est a priori déroulée dans les années 90, a été découverte près de dix ans plus tard. En cause : un scandale sur des soupçons de détournement de fond. Le Chef de l’Etat aurait offert à ses proches de nombreux billets d’avions payés en liquide. Dans le courant de l’enquête une photo du couple fuite et, apparemment, la jeune femme aurait beaucoup voyagé.
A en croire les auteurs de Sexus Politicus, Jacques Chirac se serait également épris de Michèle Barzach, ministre de la Santé entre 1986 et 1988. Il lui trouve "beaucoup de charme" et se serait rendu aux Journées parlementaires du RPR "avec une heure de retard en tenant la main de Michèle Barzach". De quoi faire jaser.
Enfin, nul n’ignore l’animosité de l’ancienne Première dame à l’encontre de Claudia Cardinale, une actrice italienne iconique. Toutefois, celle-ci a toujours démentie avoir entretenu une relation avec Jacques Chirac…
François Mitterrand, as des doubles-vies
Difficile de parler d'amour et de politiques sans évoquer François Mitterand. Le seul président de la République a avoir exercé la fonction pendant deux septennats a cumulé les amantes. D'abord fiancé à Marie-Louise Terrasse, plus connue sous le nom de Catherine Langeais, il épouse Danielle Gouze le 28 octobre 1944. Tous deux se sont rencontrés dans la résistance où, pour tromper la Gestapo, ils ont joué aux amants transis avant de tomber véritablement amoureux. Ensemble au cours d'une histoire qui dure 52 ans, ils ont trois enfants : Pascal (mort deux mois après sa naissance, en 45), Jean-Christophe et Gilbert.
Toutefois, très vite, Danielle Mitterand doit se résoudre à l'idée que son époux verra d'autres femmes. Elle n'a pas le choix. Et les romances du futur président seront nombreuses... Après tout, il déclarait parfois à Roland que "on ne peut pas les avoir toutes, mais il faut essayer". Certaines relations furent courtes, voire vraiment éphémères, comme ce fut le cas avec Dalida ou avec Annie Girardot et Christine Bravot mais d'autres durèrent des années. Parfois même des décennies. Christina Forsne, une correspondante suédoise dans une agence de presse basée à Paris, aurait par exemple été la maîtresse de l'homme politique pendant 15 ans, de 1980 à 1995. Plusieurs articles de presse soulignent la possibilité qu'ils aient eu un enfant, né en 1988, qui se serait à son tour lancé dans la politique. La journaliste aurait, par ailleurs, été logée dans "l'annexe de l'Elysée dédiée aux maîtresses du président. Le Parisien raconte comment elle lui "mitonne des ris de veau à la crème" mais aussi comment il "l'emmène à Venise pour un sommet du G7, où il fait attendre le Président américain Reagan en savourant avec elle un chocolat".
Mais la vraie histoire d'amour que vivra François Mitterand, c'est avec Anne Pingeot. Lors des obsèques du président, le 11 février 1996, les Français ont découvert les deux familles de François Mitterand. D'une part, Danielle, leurs deux fils et leurs petits-enfants. D'autre part, Anne, son amante de 30 ans, avec la fille que l'homme politique lui avait donné et dont Paris Match dévoilait l'existence deux mois plus tôt seulement.