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La semaine dernière, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve avait fait l'annonce de la mise en place d'un plan "anti-jihad". Le chef de la place Beauvau a indiqué mercredi que plusieurs mesures ont déjà été mises en oeuvre.

Alors que le ministre de l’Intérieur avait annoncé il y a quelques jours la mise en place d’un plan anti-jihad, des premières mesures concrètes commencent à voir le jour. Invité par France 2 ce mercredi, Bernard Cazeneuve a annoncé les premières applications de ce dispositif destiné à lutter contre l’embrigadement de potentiels candidats au jihad.

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Un numéro vert activé

Le ministre de l’Intérieur a indiqué qu’un numéro vert "a été activé mardi" destiné aux familles qui sentent que l’un des leurs est "en train de basculer". Disponible au 0.800.005.696, ce dispositif d’écoute mis en œuvre pour lutter contre les filières jihadistes succède à la mise en place vendredi dernier de la plateforme permettant aux familles de se mettre en contact avec le ministère de l’Intérieur.  

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Lutter contre les images de propagande sur internet

Une lutte ne saurait être efficace si elle n'était pas multilatérale. En ce sens, le ministre se rend cet après-midi à Londres pour tracer les contours d’une "grande réunion" consacrée au cyber-terrorisme qui est prévue le 8 mai à Bruxelles. "La plupart des pays occidentaux" participera à cette rencontre dont l’objectif est de "faire en sorte que les images, les vidéos, les instruments de propagande qui sont diffusés sur internet et qui parviennent à endoctriner un très grand nombre de ressortissants de nos pays soient coupés" a indiqué Bernard Cazeneuve.

Depuis le début du conflit, 500 Français seraient partis en Syrie grossir les rangs jihadistes selon les estimations du Quai d’Orsay.