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Elle avait décidé, à 75 ans, de ne pas se présenter aux municipales de 2014, mais devait tout de même figurer sur la liste de son successeur, Bernard Chaussegros. Marie-Josée Roig a finalement annoncé son retrait de la vie politique. Une décision qui intervient après les accusations qu'elle a subi suite à l'embauche a priori fictive de son fils à l'Assemblée.
"Je refuse que mon honneur et ma probité soient bafoués"
"Aujourd'hui, après 30 années passées au service des Avignonnais, dont presque 19 en tant que maire, je refuse que mon honneur et ma probité soient bafoués chaque jour, durant encore cinq mois, dans cette campagne indigne. C'est la raison pour laquelle j'ai décidé de ne plus figurer sur la liste UMP qui se présentera en mars prochain aux élections municipales", dit-elle dans un communiqué.
Accusée d'avoir embauché fictivement son fils
Maire d’Avignon depuis 1995, Marie-Josée Roig vient d’être accusée d’avoir embauché fictivement son fils comme attaché parlementaire. Ce dernier, que personne n'a jamais vu à l’Assemblée, aurait touché un salaire mensuel de 5 208,99 euros entre 2007 et 2012, auquel se sont ajoutées de nombreuses primes. L’actuelle maire d’Avignon et ancienne députée UMP du Vaucluse avait alors affirmé avoir embauché son fils mais avait démenti tout emploi fictif.
Ancienne ministre de la Famille et de l'enfance, puis ministre déléguée à l'Intérieur sous la présidence Chirac, Marie-Josée Roig se dit "profondément meurtrie, choquée et écœurée" par ces accusations.