Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
- 1 - Rachida Dati : l’ancienne ministre en embuscade
- 2 - Anne Hidalgo : pas question de se laisser voler Paris
- 3 - Gaspard Gantzer : ancien Hollandiste cherche reconversion
- 4 - Benjamin Griveaux : dans les startings blocks ?
- 5 - Mounir Mahjoubi : le ministre qui aurait "doublé" Benjamin Griveaux
- 6 - Cédric Villani : le mathématicien de renom tenté par un mandat municipal
Rachida Dati : l’ancienne ministre en embuscade
Ira, ira pas ? Rachida Dati a longtemps laissé planer le doute. Pour autant, début mars 2019, l’actuelle maire du 7e arrondissement a dit renoncer à briguer un nouveau siège au Parlement européen. "La politique ce sont des choix parmi ses combats. Et aujourd'hui mon choix, c'est Paris", s'est-elle expliquée quelques jours après avoir informé Laurent Wauquiez, rapporte Le Parisien.
Alors qu'elle refusait de se déclarer officiellement candidate, l’ancienne Garde des Sceaux a confié à la fin du mois de mars 2018 sur BFMTV : "Imaginons que ma famille politique dise 'pourquoi pas ?', je mènerai le combat, je suis jusqu'au-boutiste dans les combats, sinon ce n'est pas la peine".
A droite, Rachida Dati a en tout cas les coudées franches, Nathalie Koscisko-Morizet avec qui elle entretenait une animosité non dissimulée, ayant mis fin à sa carrière politique. Quant à Valérie Pécresse, en poste à la tête de la région, les municipales ne sont pas à son agenda a assuré l’intéressée sur France Inter en mars dernier : "Aujourd'hui, vraiment je le dis, mon combat est celui de la région Île-de-France."
Anne Hidalgo : pas question de se laisser voler Paris
Anne Hidalgo et Rachida Dati ont beau avoir échangé quand il s’agissait de lutter contre NKM, il n’y aura vraisemblablement pas de cadeaux pour les municipales de 2020. Celle qui a succédé à Bertrand Delanoë ne compte pas se laisser voler son siège d’édile de la capitale.
En mars 2018, Anne Hidalgo a annoncé dans Libération qu’elle userait à nouveau de stratégie de coalition. Hors de question cependant d’aller du côté des marcheurs, d’ailleurs elle envisage une candidature "hors parti" place à une "alliance citoyenne". Et d’ajouter : "Tous les partis qui voudront soutenir cette alliance seront les bienvenus".
D’ici-là, il faudra défendre son bilan, marqué depuis le début de l’année par des attaques sévères sur la propreté, le Vélib et l’Autolib ou encore la piétonnisation des voies sur berges. Anne Hidalgo pourra compter sur ce qui apparaît, quoi qu’on en dise, comme un succès : l’obtention des Jeux olympiques de 2024. Pour mieux y prendre part depuis l’Hôtel de ville ?
Gaspard Gantzer : ancien Hollandiste cherche reconversion
Gaspard Gantzer ancien conseiller en communication de François Hollande, connaît très bien la mairie de Paris pour avoir été un proche de Bertrand Delanoë. Le 27 juin au micro de France Bleu, c’est le plus naturellement qu’il a déclaré qu’il serait ravi d’être maire de la capitale.
Il a d’ailleurs déjà commencé les tractations en lançant à la fin du mois de juin son association Parisiens, Parisiennes. "On veut d'abord créer les idées pour les Parisiens après on verra comment on les portera, qui les portera. Une question qui se posera plus tard. Il faut mettre les idées avant les questions sur les personnes", avait-il également déclaré sur les ondes.
Selon Le Figaro, Gaspard Gantzer aurait réuni ce jeudi pas moins de 200 personnes autour de son association.
Depuis, rapporte le quotidien marqué à droite, son mouvement a prévu de "présenter une liste dans toutes les communes de la métropole, en commençant par celles limitrophes de la capitale". C'est en tout cas ce qu'explique l'ancien communiquant, qui souhaite organiser plusieurs meetings en avril dans plusieurs de ces villes.
Benjamin Griveaux : dans les startings blocks ?
La République en Marche entend bien faire campagne également pour la mairie de Paris et c’est Benjamin Griveaux, actuel porte-parole du gouvernement, qui fait figure de favori. Selon Le Point, il aurait réuni chez lui à la mi-février, tous les députés parisiens de LaRem. S'il a longtemps décidé de ne pas se prononcer officiellement, cela n’ a pas empêché ce proche d’Emmanuel Macron de s’opposer fermement à Anne Hidalgo et de le faire savoir régulièrement dans les médias. "Paris n'est plus au rendez-vous, les Parisiens sont mécontents", disait-il courant 2018 sur BFMTV.
Aujourd'hui officiellement candidat, Benjamin Griveaux brigue la mairie de la capitale. Il entend en effet "remettre Paris en marche", rapporte Le Monde. Il n'aura pas attendu 24h après sa démission du gouvernement pour l'annoncer. "Oui, évidemment oui, je suis candidat pour que les Parisiens retrouvent la fierté et le plaisir de vivre à Paris", a-t-il affirmé. Il a dit vouloir "en finir avec la gestion clanique de Paris, avec l'alternance gauche-droite dont on ne sait plus bien d'ailleurs à quoi elle rime".
Mounir Mahjoubi : le ministre qui aurait "doublé" Benjamin Griveaux
Mercredi 6 mars 2019, Mounir Mahjoubi a officialisé sa candidature à l'investiture de La République en Marche en vue de prendre la capitale lors des élections municipales de 2020. Une partie de la presse, comme c'est le cas pour Paris Match, y voit d'ailleurs une façon pour le secrétaire d'Etat au numérique de doubler le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux. "Certains n'osent pas le dire, mais il ne faut pas avoir de fausse pudeur", s'est défendu le candidat annoncé.
Mounir Mahjoubi ne quittera le gouvernement que s'il remporte l'investiture. A cet égard, il entend bien faire du logement la priorité de sa mandature. "Je propose immédiatement une solution d'hébergement aux sans-abri pour accélérer leur réinsertion", a-t-il déclaré, estimant qu'il faudrait pour cela "créer un fonds auxquels contribueront les citoyens qui le peuvent, les entreprises parisiennes et même le maire". Il s'est d'ailleurs engagé à y consacrer 20% de son salaire s'il est élu, "pour donner l'exemple".
Cédric Villani : le mathématicien de renom tenté par un mandat municipal
Député de l'Essonne depuis les précédentes élections législatives, Cédric Villani ne fait aucun secret sur ses ambitions très parisiennes. Il est l'un des nombreux Marcheurs à vouloir conquérir la capitale, rappelle le quotidien 20 minutes.
S'il avait décidé de soutenir Anne Hidalgo en amont de l'actuelle mandature - et quand bien même il n'a pas encore officiellement sa candidature - il a été on ne peut plus clair dans les colonnes du Parisien. "Je suis déterminé à aller jusqu'au bout", détaillait-il. Il s'y est exprimé sur le nombre de concurrent potentiels issus des rangs de La République en Marche : "S'il n'y avait eu qu'un candidat, cela nous aurait été fortement reproché ! Que je sois tête de liste ou pas, le rassemblement sera au coeur de ma campagne".
Autre élément au cœur de sa campagne ? L'intelligence artificielle qui devrait permettre, selon lui, d'améliorer le quotidien des parisiennes et des parisiens.