Parmi les 51 hommes accusés d’avoir violé Gisèle Pelicot, Christian L., un pompier professionnel, est également jugé pour détention d’images pédopornographiques. Sa compagne a été entendue comme témoin...
Planet : Avez-vous été surpris d’apprendre que Julie Gayet et Ségolène Royal avaient fait front ensemble pour inciter François Hollande à renoncer à se présenter en 2017 ?
François Aubel* : "Non, pas du tout. Même son fils aîné, Thomas, était contre cette idée. On pourrait presque dire qu’il y a eu un conseil de famille pour inciter le président à y renoncer. Tous craignaient qu’il aille au casse-pipe et lui ont dit qu’une candidature en 2017 ne serait pas raisonnable.
Planet : Comment s’orchestrent les relations de Ségolène Royal et Julie Gayet à l’Elysée ?
François Aubel : C’est comme si elles avaient signé un pacte de non-agression. Ségolène Royal a très vite compris que le ‘tout sauf Valérie Trierweiler’ lui serait profitable. Elle a aussi rapidement pris conscience que Julie Gayet ne serait peut-être pas une ‘alliée’ mais que c’était une femme intelligente et qu’elle pourrait en tirer quelques avantages. La comédienne a en effet montré qu’elle savait s’imposer en douceur sans entrer bille en tête dans la vie de François Hollande ni ingérer dans sa relation avec la mère de ses enfants.
On dit souvent que le président a été traumatisé par Valérie Trierweiler, mais Ségolène Royal l’a été également. L’ex-compagne du chef de l’Etat a agi comme un ouragan dans sa vie, installant un cordon sanitaire entre François Hollande et son entourage. Prise d’une peur panique, elle refusait que l’actuelle ministre de l’Ecologie s’approche de lui ! Aussi, quand François Hollande a rompu avec Valérie Trierweiler pour se mettre avec Julie Gayet, Ségolène Royal a fait en sorte d’instaurer une paix sociale. C’était presque une nécessité.
Planet : Comment François Hollande se positionne-t-il entre elles deux ?
François Aubel : La situation est assez simple pour lui : Ségolène Royal et Julie Gayet se côtoient en bonne intelligence. Il n’y a pas non plus de guerre de rôle, alors tout fonctionne plutôt bien. On entend souvent que François Hollande ne sait pas décider et qu’il laisse la situation s’installer pour ensuite constater si elle a pourri ou bien si, au contraire, elle a avancé. C’est ce qui s’est passé avec Ségolène Royal et Julie Gayet. Le président n’avait rien prévu. Il a laissé les choses se faire sans lui et, profite aujourd’hui du fait que tout se passe bien. Il a désormais deux alliées à ses côtés : une avec qui il partage sa vie, et l’autre avec qui il partage sa passion pour la politique. A eux trois, ils forment une trinagulaire inédite et, il faut le reconnaître, un peu hallucinante !"
*François Aubel est co-auteur d’ Une intermittente à l’Elysée (éd. Du Moment)