La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Le 9 novembre 2010, il y a deux ans, le Front national connaissait des grosses difficultés financières. Des proches de Marine Le Pen avaient alors déposé les statuts d'un nouveau parti, en catimini. Le nom de ce parti ? Jeanne, comme Jeanne d'Arc...
Le petit parti a pris ses quartiers dans le XVIe arrondissement de Paris, avenue Victor Hugo. Et pour sa première année de vie, ce parti, où le nom de Marine Le Pen n'apparaît sur aucun document, a réussi à récolter pas moins de 1,98 million d'euros. Dont une grosse partie donnée directement par les candidats FN aux élections cantonales...
Jeanne, sur les pas de Cotelec
En effet, le parti s'occupe des dépenses des candidats pour leurs élections (imprimerie, site internet, création d'un logo...) et leur envoie ensuite la facture. Mais ce n'est pas tout, Jeanne permet aussi de solliciter des dons auprès des particuliers. En 2011, elle a ainsi récolté 11 500 euros.
Si cette somme n'est pas très conséquente, Marine Le Pen espère connaître le même succès que son père avec son parti parallèle, Cotelec. Entre 2003 et 2010, il avait pu récupérer pas moins de 2,3 millions d'euros, et toujours 240 000 en 2011. Ces sommes permettaient au FN de ne pas sombrer financièrement, et de faire de Cotelec l'un des plus grands créanciers du parti.
Ainsi, en 2011, lors de la vente du siège du FN, le fameux "paquebot", Cotelec avait pu encaisser les 2,6 millions d'euros dont il lui était redevable.
© AFP