Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
"Je ne touche plus à ça, c'est caca", affirmait Jean-Marie Bigard, avec toute la finesse pour laquelle il est célèbre, entre 2016 et 2017. A l'époque, rappelle le Huffington Post, l'humoriste ne voulait plus rien avoir à faire avec le monde de la politique. IL faut dire la campagne menée en 2007 auprès de Nicolas Sarkozy l'avait passablement agacé. Il a longtemps répété qu'il n'aurait "jamais dû" se lancer.
Pourtant, le trublion n'a eu de cesse de se mêler, d'une façon ou d'une autre, de la chose commune. Il se définit tantôt comme un "gilet jaune" et tantôt comme un "ami de la police", rappelle Le Parisien. Autant de prise de position résolument politiques, donc. Et c'est loin d'être sa seule intervention en la matière poursuit le quotidien.
En effet, Jean-Marie Bigard a récemment fait savoir, sur le plateau de BFMTV, qu'il envisageait sincèrement de se présenter à l'élection présidentielle de 2022. Dans le détail, l'humoriste a pris le soin de se défaire de son masque floqué "allez tous vous enc..." pour affirmer qu'il était "intéressé" et qu'il sentait "l'utilité d'avoir quelqu'un de sincère qui représente le peuple".
Jean-Marie Bigard candidat à la présidentielle : un nouveau Coluche ?
"Quand un mec pèse huit millions de personne, c'est qu'il représente le peuple et un peu le peuple en colère", déclame sans hésiter l'amuseur public, visiblement touché par le nombre de visionnages de sa vidéo concernant la réouverture des bars et, surtout, le coup de fil que lui aura accordé le président de la République. "Il se dit 'pourquoi moi ? S'il m'appelle, c'est que ma voix a de l'importance'", confie un intime de Jean-Marie Bigard.
"Il ne joue pas, ce n'est pas du buzz", poursuit son producteur, David Hardit, interrogé par le quotidien régional. Les deux hommes réfléchissent donc au déroulé des événements à venir... Et conditionnent la suite à l'affect que pourra montrer "le peuple" dont se revendique l'auteur du Lâcher de salopes.
Hanouna prévoit-il lui aussi de se présenter ?
L'auteur-interprète du Lâcher de salopes n'est pas le seul trublion à s'intéresser de près à l'avenir politique du pays. "Baba", ainsi qu'il est nommé par ses fans, semble également y prêter une très grande attention. L'homme, connu pour son émission Touche pas à mon poste, effrayait déjà Emmanuel Macron quelque mois avant la crise sanitaire. Certains conseillers présidentiel, rappelle d'ailleurs Capital, s'inquiètent dorénavant de la potentielle montée d'un candidat populaire "à la Coluche". Ce dernier serait supposément à même de détrôner le président de la République.
Certains détails laissent effectivement penser que, sur ce créneaux, Jean-Marie Bigard pourrait avoir de la concurrence. En effet, le 11 février dernier, les avocats de Cyril Hanouna ont déposé la marque Hanouna2022 auprès de l'Institut national de la propriété industrielle (INPI). Une démarche surprenante, s'il en est.
Qu'en pense l'opposition ?
"Je ne comprends même pas que ce soit un sujet", s'agace une députée La République en Marche, visiblement peu amusée par l'attitude des deux trublions français. Et Le Parisien de tacler, rappelant qu'elle semble "oublier que c'est le président de la République en personne qui a valorisé Bigard en l'appelant". Le journal évoque même une potentielle stratégie électorale.
Pour Marine Le Pen, "la politique, c'est du sérieux", fait savoir l'un de ses proches. "Toute candidature qui divise les oppositions est une bonne nouvelle pour Macron", commente pour sa part Thierry Mariani, élu Rassemblement national au Parlement européen.