Jean-Marie Bigard

Aujourd’hui incontournable, Jean-Marie Bigard ne semblait pas parti pour une carrière artistique. Il débute en effet comme prof de sport, puis s’improvise deux ans plus tard gérant d’une discothèque. C’est en 1984 qu’il trouve sa voie et monte sur la scène du Point Virgule à Paris pour son premier spectacle. Vingt-cinq ans plus tard, il a à son actif plus de dix one man shows, deux pièces de théâtre, et plusieurs comédies.

Avec des sketches restés cultes, comme par exemple le Lâcher de salopes, Jean-Marie Bigard est incontestablement passé maître de l’humour gras et spécialiste des blagues quelques peu grivoises. Populaire et fort de son succès, l’humoriste s’essaie en 1991 au cinéma. On le voit ainsi dans Les secrets professionnels du Dr Apfelglûck, dans Oui en 1996, Arlette en 1997, Le Clone, puis dans Lautrec en 1998. En 1999, il passe derrière la caméra pour L’Ame sœur, son premier film en tant que réalisateur. Le succès n’est pas vraiment au rendez-vous mais son spectacle Bigard met le paquet fait salle comble, si bien qu’il remplit même Bercy.

Jean-Marie Bigard retrouve le cinéma en 2001 pour La Boîte de Claude Zidi puis And now, Ladies and Gentlemen de Claude Lelouch. En 2003, c’est à la télévision dans Le Dirlo que le public suit ses nouvelles aventures. Entre deux publicités, il trouve aussi le temps de co-écrire Le Missionnaire, sorti au cinéma en 2009, une comédie fidèle à son humour où il joue le rôle d’un criminel contraint de s’improviser curé de campagne dès sa sortie de prison…

Engagé pour des causes qui lui tiennent à cœur, Jean-Marie Bigard est notamment parrain de l’association Bouchons d'amour, qui collecte les bouchons des bouteilles en plastique pour récolter des fonds à destination des personnes handicapées et des enfants de Madagascar.