La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Sur les pas de Coluche ? Invité de BFMTV ce mercredi 27 mai, Jean-Marie Bigard a répondu par visioconférence aux rumeurs concernant une candidature "dissidente" de sa part à l'élection présidentielle de 2022. L'humoriste a admis qu'il pourrait être "tenté" : "Si ça pourrait aider au peuple à avoir une voix sincère qui ne ferait partie d'aucun parti politique... Oui, ça pourrait me tenter", a-t-il déclaré. "Ça pourrait me tenter si je sentais l'utilité d'avoir quelqu'un de sincère qui représente réellement le peuple", a-t-il poursuivi.
Jean-Marie Bigard, "un danger potentiel" pour Emmanuel Macron ?
Jean-Marie Bigard intervenait sur la chaîne d'info en continu à propos de son récent échange téléphonique avec Emmanuel Macron. Dans une vidéo publiée le 9 mai dernier sur sa page Facebook, l'humoriste avait interpellé le chef de l'Etat en faisant part de son mécontentement contre la non réouverture des bistrots. Ce dernier l'a alors contacté pour apaiser sa colère et lui donner raison sur le sujet.
"Comme il a un peu de mal à s'adresser au peuple, il s'adresse à moi. Par moi, il s'adresse au peuple. La première vidéo que j'ai faite au président a fait 8 millions de vues. C'est énormissime", a-t-il expliqué. L'humoriste estime également que le président de la République est "assez déconnecté du peuple" et qu'il "représente un danger potentiel". Le 24 mai dernier, une chronique du Monde révèle que l'Elysée craint la montée d'une figure populiste comme Jean-Marie Bigard, Cyril Hanouna, Eric Zemmour ou Elise Lucet.
"A mon sens, cette crainte traduit surtout la situation de fragilité qui est celle du président de la République. Il est victime d'un profond rejet de sa personne, particulièrement à gauche. C'est pourquoi il craint n'importe quelle candidature, aussi folle soit-elle, dès lors qu'elle semble capable de rassembler y compris contre lui", nous a confié le politologue Christophe Bouillaud, enseignant-chercheur à l'Institut d'Etudes Politiques (IEP, Sciences-po) de Grenoble dans notre article sur les inquiétudes de l'Elysée sur une candidature possible de Cyril Hanouna à la présidentielle de 2022.