De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Dans un communiqué publié vendredi, le parti d’opposition a soutenu son président après qu’il a comparé l’afflux de migrants à une fuite d’eau. Les Républicains ont attaqué le Premier ministre qui dénonçait les propos tenus par l’ancien président de la République. "Nous sommes lassés des postures de vierge effarouchée de Manuel Valls qui s'érige en censeur de la vie politique et en père la morale", ont-ils fait savoir.
"Un Premier ministre qui est devenu le pushing-ball de sa propre majorité"
Les membres du parti de Nicolas Sarkozy ont également évoqué le voyage en avion polémique du chef du gouvernement. "Manuel Valls ne parviendra pas à bâillonner l’opposition Républicaine en créant des polémiques stériles pour masquer son impuissance à gouverner la France et faire oublier son voyage à Berlin", ont-ils poursuivi. "Les Républicains n’ont pas de leçons de morale à recevoir d’un Premier ministre qui est devenu le pushing-ball de sa propre majorité", indique Lydia Guirous, la porte-parole du parti de droite dans le communiqué.
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Jeudi soir, lors d’un meeting dans le Val-d’Oise, l’ex-chef de l’Etat avait comparé le flot de migrants à des problèmes de plomberie. "Une maison, il y a une canalisation qui explose, elle se déverse dans la cuisine. Le réparateur arrive et dit ‘j'ai une solution : on va garder la moitié pour la cuisine, mettre un quart dans le salon, un quart dans la chambre des parents et, si ça ne suffit pas, il reste la chambre des enfants’", avait-il déclaré ironiquement.
Des "phrases stigmatisantes" et "pas au niveau"
Ce parallèle n’a pas été du goût du Premier ministre qui a condamné vendredi les "phrases stigmatisantes" de Nicolas Sarkozy alors qu’il se trouvait au Salon du Bourget. "Je pense que tous les responsables politiques doivent, dans l'attitude comme dans le langage, être au niveau que les Français attendent", a estimé Manuel Valls.
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